Interview/Deux questions à Me Abi Tchessa « Nous voulons que la société togolaise se construise enfin par le débat »

Politique

Publié le lundi 21 decembre 2015 | icilome

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Lomé, le 19 décembre 2015. Siège de la MUGET. Pr Komi Wolou, juriste, prend la place de Me Abi Tchessa (ancien ministre de la Justice) au poste de Secrétaire national du parti PSR.

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En ouvrant le congrès de sa formation politique samedi à Lomé, le secrétaire général sortant du Psr, Me Abi Tchessa est clair : "La fin du système RPT/Unir est le premier des buts de notre combat politique". Mais comment en arriver là si l’opposition reste divisée. Peut-être c’est pour cela que le congrès a retenu comme "Reconstruire la société sur les valeurs". Nous avons posé deux questions à Me Abi Tchessa pour mieux comprendre. Lecture

Icilome.com: Votre parti tient son congrès au moment où la politique est en trêve dans le pays. Pourquoi ce congrès en ce moment?

Abi Tchessa: Nous devions le tenir depuis un certain moment. Nous avons à la demande de nos militants et des responsables du parti, nous avions pris l’engagement de doter notre parti de nouvelles structures et de rendre sa politique plus combattive sur le terrain.

Ce congrès, nous avons voulu ainsi pour que la classe politique nationale dans une forme de communion, essaie d’explorer des voies et moyens pour qu’il y ait de l’apaisement, une convergence de vue nécessaire à l’action politique dans le pays. C’est pour cela que nous avons placé le congrès sous le thème « Reconstruire la société sur les valeurs».

Nous avons voulu que les problèmes qui concernent les personnes, les sentiments, les divisions, un certain nombre d’écueils qui sont la grosse chape et la pesanteur sur la vie politique aujourd’hui, cela soit explorée et que nous fassions que, la raison l’emporte sur les ressentiments et en tant qu’ensemble, nous puissions mener des actions politiques qui puissent être utiles à l’avenir de ce pays.

C’est un congrès à la fois nécessaire pour notre parti, mais c’est un congrès qui est destiné à redonner à la classe politique, un horizon d’action, de travail. Aujourd’hui, nous sommes sortis d’une élection présidentielle qui a encore amplifié la crise politique au Togo. Il est nécessaire qu’au sein l’opposition togolaise, il y ait des idées nouvelles, une orientation nouvelle, une convergence nouvelle pour que nous puissions utilement conduire le changement que notre pays attend.
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