C’est le film documentaire sur les conditions de vie des détenus à la prison civile de Lomé qui a retenu les attentions, tant dans l’opinion nationale qu’internationale. « Le film qui dérange le pouvoir de faure Gnassingbé », c’est le sous-titre de la vidéo postée sur youtube par les confrères de Togovi et Fmliberté qui a fait près de 160 000 vues.
Caméra cachées, investigations et enquêtes à risques, le film documentaire qui dérange le plus le régime Rpt/Unir a été primé par Endex on Censership Freedom of Expression Awards 2016, un prix qui récompense des individus ou groupe d’individus qui luttent pour l’amélioration significative de la situation des droits de l’Homme partout dans le monde. La structure est basée en Angleterre.
Le chantier des droits de l’homme au Togo est vaste. Il suffit de jeter un coup d’œil sur le film en question pour se rendre à l’évidence de la défaillance du système judiciaire chaleureusement nourri par une forte machine de guerre contre la liberté d’expression.
Ce film diffusé par la chaîne du Futur LCF (une chaîne privée à Lomé) en Août dernier et relayé par les différents médias (nationaux et internationaux) a réveillé le désir de répression chez le ministre de la Justice, Pius Agbétomey. Ce dernier aurait fait les pieds et des mains, provocant plusieurs convocations du journaliste Zeus Aziadouvo, Directeur du quotidien "Liberté" et de Luc ABAKI, le Directeur Général de la LCF à la gendarmerie.
Tentatives d’intimidations et de répression, les manèges ont été voués à l’échec, même si les deux professionnels de la communication ont été ajoutés à la liste noire des journalistes dérangeants.
Aujourd’hui, l’on se fait de nombreuses interrogations sur l’état des droits de l’homme au Togo, quand on voit un peu les brimades dont sont sujets les Togolais. ... suite de l'article sur Autre presse