Le nombre des enfants dans le monde est estimé à 120 millions dont 30 millions en Afrique, selon les études du Bureau international du travail (BIT) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).
Au Togo, ils sont plus de 5.000, majoritairement des garçons à errer les rues de Lomé et un peu partout sur le territoire à cause de la rupture du tissu social et familial, la pauvreté dans leur ménage, la démission ou la perte de leur parent.
Ces derniers sont exposés à toutes formes de violences, abus, consommation de la drogue et autres stupéfiants et à divers types d’exploitations économiques. Ils sont aussi privés d’accès aux services sociaux de base notamment la santé en cas de maladie, l’éducation et la protection juridique.
C’est le résultat d’une étude diligentée par le ministère en charge de l’Action sociale et de l’alphabétisation en fin novembre de cette année avec le soutien financier de l’UNICEF.
Le document de cette étude est articulé autour de trois (3) axes à savoir celui lié à la prévention, celui lié à la prise en charge de ces enfants et le dernier lié à la coordination des actions idoines pour juguler ce phénomène.
Il est soumis depuis ce lundi à validation à Lomé, histoire de faire une analyse de la situation de ces enfants de rue au Togo assortie d’une stratégie et d’un plan d’action stratégique pour une prise en charge intégrée.
A terme de ces travaux ouverts par la Directrice de la protection de l’enfance, Albertine Aquitème, l’étude doit pouvoir s’appesantir sur les interrogations à savoir « qui sont les enfants des rues? », « quelles sont les raisons qui expliquent leur fugue des domiciles familiaux? », « quels sont les dangers auxquels ils sont exposés? », « quelles mesures de protection doit-on envisager à leur endroit ? », « quel mécanisme de prévention mettre en place? », « que doit-on faire nous réduire sensiblement ce phénomène? ».
« La vie terrifiante à laquelle est livrée une partie de notre avenir exige de nous une réaction conséquente. Il s’agit de consacrer plus d’efforts et de ressources dans la recherche de solution appropriées aux violations des droits de cette catégorie d’enfants », a-t-elle insisté avant d’exhorter les participants aux échanges fructueux afin qu’au terme des travaux, le Togo puisse disposer d’un document amélioré pour des actions plus efficaces et efficients en vue de juguler ce phénomène.... suite de l'article sur AfreePress