Le Parti des Togolais sensibilise sur le rôle de la société civile dans une démocratie

Politique

Publié le mardi 22 decembre 2015 | icilome

© aLome.com par Lakente Bankhead
Alberto Olympio, leader du PT, continue sa dẻcouverte des principales couches de la population togolaise, dans l`optique de sa candidature annoncẻe pour la prẻsidentielle de 2015.
Lomẻ, le 13 dẻcembre 2014, au Centre CERFER: devant un public jeune et estudiantin, ALBERTO OLYMPIO évoque la vision du Togo qu’il promeut.

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Ce lundi, le parti d’Alberto Olympio a encore honoré son rendez-vous. Il a tenu sa conférence publique qui s’inscrit dans son agenda politique de proximité avec les populations. Thème de la rencontre : « Le rôle de la société civile dans une démocratie ».

Animée par le Professeur Apédo Amah Togoata, ancien Secrétaire de la Ligue togolaise des droits de l’Homme (LTDH), la rencontre a consisté à édifier la population sur l’apport, la place et l’engagement de la société civile.

« Sans la société civile, il n’y aurait pas de démocratie parce que la société civile, c’est lorsque les citoyens eux-mêmes se donnent du pouvoir à travers les actions sur le terrain par exemple, le genre, la situation des femmes, des enfants, les droits de l’Homme, l’hygiène, etc. dans différents domaines pour compléter le travail de l’Etat », a-t-il précisé.

Il a insisté sur le rôle que doit jouer la société civile dans un Etat. « La société civile a ce pouvoir de pression pour changer les choses lorsqu’elle est bien organisée et parfois même elle peut s’associer aux partis politiques pour des choses d’intérêt national », a-t-il poursuivi.

Cet universitaire a tranché le débat sur le caractère politique ou neutre de la société civile.

« La société civile est forcément politique dans la mesure où elle s’occupe des choses publiques, c’est-à-dire ce qui est public. C’est ce que nous appelons politique et qui s’oppose à ce qui est privé. Un défilé, une manifestation dans la rue, c’est public donc c’est politique, même si c’est pour défendre les droits des enfants. C’est dans ce sens là qu’on parle de politique, ce qui est public opposé à ce qui est d’ordre privé », a-t-il fait remarquer.
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