Togo -
Depuis la rentrée académique nouvelle 2013-2014 au Togo, le secteur est perturbé par des grèves à répétition des enseignants qui réclament de meilleures conditions de travail. Malheureusement, leur cri de détresse est totalement ignoré par les autorités qui font des propositions très minables qui sont décriées par les grèvistes. Pour preuve, le 27 novembre dernier, suite à une discussion entre les deux camps, tout s'est soldé par un échec cuisant. Et c'est cette situation qui amène l'association "Action pour la Protection des Droits de l'Homme et le Développement Social" a réagir pour apporter son plein soutien aux actions des enseignants. Dans un communiqué parvenu à la rédaction de www.icilome.com, le président de cette association, Nicodème Habia interpelle les autorités togolaises à prendre "en considération ces revendications enfin de permettre aux enseignants d’avoir des conditions de travail et de vie plus ou moins descentes pour un bon encadrement de nos jeunes frères et sœurs et de nos enfants". Voici l'intégralité du Communiqué.
Communiqué de "Action pour la Protection des Droits de l'Homme et le Développement Social"
Le mercredi 27 novembre 2013, nous avions écouté avec stupéfaction, l’échec de pourparler organisé par le parlement pour trouver un issu favorable de sortie de crise intempestive que le secteur éducative n’a cessé de subir depuis la rentée avortée dans le mois de septembre jusqu’à maintenant.
Nous APDHDS, affirmons notre adhésion totale à ces revendications et demandons aux détenteurs de décision du secteur éducatif, politique et du gouvernement de prendre en considération ces revendications enfin de permettre aux enseignants d’avoir des conditions de travail et de vie plus ou moins descentes pour un bon encadrement de nos jeunes frères et sœurs et de nos enfants.
Si nous parlons d’une table ronde de l’éducation, c’est les femmes et les hommes du secteur éducatif qui vont l’animer et c’est encore eux qui feront revivre cette nouvelle école que le gouvernement s’engage à créer.
Pour avoir une école forte, le Togo a besoin que les femmes et les hommes qui la font vivre au quotidien soient à la fois mieux formés et mieux considérés, en cela nos jeunes et nos enfants seront mieux encadrer.
«Un chien enragé mord son maître, un enseignant mal nourrit mais en péril toute une nation»
C’est pourquoi l’Etat doit aller au delà de ces revendications en mettant en place de nouvelles primes incitatives liées au travail.
Les grèves de ces derniers mois doivent susciter de toute la classe politique un clin d’œil, enfin de voir dans la mesure du possible des solutions appropriées.