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La silencieuse montée en puissance d’Orabank
Publié le jeudi 24 decembre 2015  |  Financial Afrik


© aLome.com par Parfait
Un GAB d`une banque dans la capitale économique du Togo, Lomé.


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Peu d’observateurs avaient cru à l’essor de ce groupe bancaire panafricain atypique. Aujourd’hui, les chiffres, ces inflexibles oracles de la grande finance, disent le contraire.

En effet, aux côtés des géants bancaires africains de la banque, vient s’affirmer un autre groupe dont le passé, fait surtout d’acquisitions, dit long sur le futur. Il s’agit d’Orabank, enseigne issue de créations et d’acquisitions de banques.
De la modeste Financial Bank Bénin en 1988 à la holding d’aujourd’hui, bien implantée en Afrique occidentale et centrale, Orabank aura parcouru du chemin sous la houlette d’ un certain Patrick Mestrallet, l’un des derniers «spécialistes d’Afrique», cette catégorie de banquiers en voie de disparition qui savent que seul un bon flair peut compenser l’absence des bureaux de crèdit.

Quatre ans plus tard, avec le lancement de Financial Bank Tchad, l’Afrique centrale est à la portée d’Orabank.

Acquisitions…puis digestion

Mais Orabank, cette machine, c’est surtout des rachats tous azimuts. En effet, la banque va mener, dans les années 2000, une série d’acquisitions sur tous les fronts : IBC Gabon en 2002, SNI Togo en 2003, UIBG (Guinée) en 2005. Même en Mauritanie (zone hors Uemoa), l’ex-Financial Bank avait acquis une part minoritaire de la BACIM, en 2009. « Cette étape marqua notre envie de faire de la banque, une institution panafricaine », se réjouit un administrateur du groupe.
Tout changera en 2009 lorsque Financial BC SA sera repris à 100% par le capital-investisseur panafricain ECP (Emerging Capital Partners). Un rachat après lequel, Financial Bank va officiellement changer de dénomination, en juin 2011, choisissant Orabank (définitivement retenue à la mi-mai 2011 lors d’un Conseil d’administration) comme nouvelle dénomination sociale.


... ECP apporte un second souffle

La banque va ainsi ouvrir une nouvelle page de son histoire, avec une nouvelle série d’acquisitions. En 2012, Orabank remporte l’appel d’offres de l’État togolais pour la privatisation de la Banque togolaise pour le développement (BTD), un des quatre établissements publics (avec l’UTB, la BTCI et BIA-Togo) mis sur le marché de la privatisation.

Contrôlé donc par ECP, Oragroup dont le siège est à Lomé, va miser 20 milliards de F CFA sans aucune garantie de passif, devançant notamment ses concurrents, les géants Ecobank Attijariwafa.
Après l’acquisition de la BTD, Oragroup Holding rachète un an plus tard, la Banque régionale de solidarité (BRS), suite à un appel à concurrence lancé en 2012 consécutivement aux difficultés financières traversées par l’institution ouest-africaine, lesquelles difficultés ont amené la Commission bancaire de l’Union économique et monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), à demander sa recapitalisation.

Conséquence, les agences BRS – Côte d’Ivoire, Sénégal, Burkina, Mali, Guinée Bissau et Niger – rejoignent la famille Orabank.

En novembre 2015, Orabank Bénin a fusionné avec la succursale BRS Bénin, par apport partiel d’actifs. Même opération entre Orabank Togo et la succursale BRS Togo, où les agences devront changer de dénomination ce mois, selon une source interne.

Une acquisition qui a propulsé le groupe, au rang de principal établissement d’Afrique de l’Ouest francophone en termes d’implantations, aux côtés d’Ecobank Transnational Incorporated, doublant ainsi le nombre de ses filiales en Afrique, et sCôte d’Ivoire et au Sénégal, deux principaux marchés de l’UEMOA.


Résultat : Orabank a été élu meilleure banque régionale d’Afrique de l’Ouest en 2015, à la 9ème édition des trophées du magazine African Banker, en marge des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) .


Vision et stratégie

Notons que la banque a fini par atteindre son objectif de recapitalisation: en deux ans, plusieurs levées de fonds ont été nécessaires pour que toutes les succursales respectent les réglementations locales. Un premier emprunt obligataire du groupe de 15 Mds sur 6 ans, sursouscrit à hauteur de 143%, aura été d’une grande utilité.
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