Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Où sont les comptes du financement de la présidentielle d’Avril 2015 ?
Publié le dimanche 27 decembre 2015  |  news.icilome.com


© Autre presse par DR
Gerry Tamaa, président du parti Nouvel Engagement Togolais (NET)


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Alors que le contribuable devient de plus en plus exigeant sur la gestion faite du trésor public, les hommes politiques semblent en faire fi. 600 millions de nos F cfa versés dans une campagne électorale, sans compter d’autres investissements liés à l’organisation d’un scrutin qui s’est soldé comme à l’accoutumée par la guéguerre de la classe politique, les uns pour se faire éternelles victimes et les autres pour s’accrocher coûte que coûte au pouvoir, pendant que le peuple demeure solitaire dans sa misère.

Après tous les échecs et déceptions, une question revient sur toutes les lèvres : où sont les comptes des fonds de la campagne électorale d’avril 2015 ?

Comme pour faire diversion, les principaux candidats se sont engagés dans une guerre de contestations vouant la problématique des comptes en seconde priorité. « Même ceux qui prétextent la mauvaise gouvernance pour s’inviter dans la conquête du pouvoir, n’ont su donner le bon exemple », s’est indigné un citoyen.

Alors que Gerry Tama du Nouvelle engagement togolais (Net) pleure ses « dettes » à toutes les occasions, Aimé Gogué et Tchassona Traoré s’effondrent dans la masse. Du côté de Jean Pierre Fabre, tout le temps a été consacré à la publication des résultats, du memorandum et de la démonstration des fraudes, sans pour autant parvenir à reconquérir sa victoire.

Quant à l’argent du contribuable, ça peut attendre. D’ailleurs, on ne saura dire quand et comment le CAP 2015 et UNIR se seraient retrouvés pour partager les 250 millions restants, puisqu’étant les seuls à avoir récolté le quota nécessaire (au moins 10%) pour accéder au reste du fond, comme le prévoit le code électoral. Mais une chose est certaine, tout le monde serait au courant si Jean-Pierre Fabre et son équipe n’avaient pas eu leur part.

Du côté du pouvoir, c’est le statut quo qui ne surprend personne. Ils sont connus pour leur opacité dans la gestion de la chose publique.

N’y a-t-il donc personne qui qui puisse jouer au moins le sérieux dans cette affaire ?

A.L

 Commentaires