Depuis mercredi, le Togo dispose de sa loi de finances 2016. Au terme de débats parfois chauds mais sincères, les députés ont adopté, non pas à l’unanimité cette loi de finances 2016 qui en l’explorant s’équilibre en dépenses à 1002,2 milliards de Fcfa et en recettes à 962,8 milliards soit une différence de financement de 39,4 milliards de nos francs.
Prenant la parole au terme du vote des élus du peuple, le ministre de l’Economie, des Finances et de la Planification du développement, Adji Otèth Ayassor a assuré ces derniers sur le fait que les dépenses publiques seront exécutées avec la plus grande rigueur.
«Le Gouvernement s’imposera en 2016 la même rigueur et la même discipline dans l’exécution de cette loi de finances », c’est la promesse faite par le ministre Ayassor aux élus du peuple. Une rigueur qui s’impose d’ailleurs si tant est qu’on entend éviter les dépenses extra-budgétaires et toute sorte d’écart qui pourra mettre à mal la stabilité macroéconomique du pays. Aussi a-t-il confié que le gouvernement aura à travailler à la mise à disposition des moyens pouvant aider à la mobilisation des ressources extraordinaires destinées à financer le déficit budgétaire.
Parlant de mobilisation des ressources internes, il l’a estimé pour le compte de l’année 2016 à 575 milliards de F cfa. Le ministre Ayassor a évoqué le cas de l’OTR (Office Togolais des Recettes) qui en 2015, grâce à la régie commune à la douane et aux impôts a réussi à mobiliser plus de 500 milliards de F cfa.
Dans son contenu, on constate que cette loi de finances 2016, dénoncée par certains acteurs politiques togolais même des députés à l’Assemblée nationale, porte essentiellement sur des objectifs prioritaires tels « la lutte contre la pauvreté, la réduction du chômage, l’amélioration des conditions de vie des populations, la relance de l’économie par la consommation et l’investissement dans les secteurs source de croissance ».
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