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Le baril de pétrole à 20 dollars: spectre ou espoir ?
Publié le vendredi 1 janvier 2016  |  Financial Afrik


© aLome.com par Parfait
Séance de questions orales autour du drame de WACEM, à Tabligbo
Lomé, le 22 octobre 2015. Parlement. Les ministres Bawara et Bidamon, épaulés par leur collègue Pius Agbetomey ont répondu à la question suivante de Jean Kissi : «Dans quelles conditions le drame de WACEM s’est-il produit, les mesures d’aide aux victimes, des éclaircissements sur le type de contrats liant l’Etat togolais et les industries minières… ».


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L’or n’a pas épuisé son potentiel baissier

Si 2016, année de faible croissance selon Christine Lagarde*, devrait voir les investisseurs poursuivre leur repli vers des valeurs refuges au détriment des marchés actions, incertains et volatiles, il est peu probable que l’or en profite.


L’appréciation de la monnaie américaine freine en effet l’appétit des investisseurs vis-à-vis du métal jaune. Mais, après avoir perdu 200 dollars depuis le 1er janvier 2014, la reine des métaux est plus proche du plancher que du plafond.

Reste à surmonter la hausse des taux d’intérêts dans le sillage de la décision de la FED ( qui a relevé son taux directeur d’un quart de point le 16 décembre) et à faire face à la hausse des coûts d’exploitation du métal jaune (coûts liés au dollar).

Ces deux paramètres militent plutôt pour la baisse du cours de l’or en 2016. Sur le London Bullion Market, l’once d’or a terminé à 1.071,90 dollars le 24 décembre au fixing du matin, contre 1.062,50 dollars en fin de semaine précédente.

Le cuivre suspendu à l’économie chinoise

Le cuivre a perdu 20% de sa valeur en 2015 pour retomber à moins de 2,10$US la livre, son niveau le plus bas depuis la crise financière de 2008. A ce niveau, les mines couvrent les coûts de production mais n’atteignent pas le seuil de rentabilité. La remontée du cours de ce métal dépend en grande partie de la Chine, à la fois productrice et importatrice de ce métal. L’annonce par le géant Glencore de l’interruption de deux mines de cuivre en Zambie et en RDC ne suffira pas pour rétablir l’équilibre entre l’offre et la demande mondiale. Les analystes ne prévoient pas de retour à l’équilibre avant 2017.



Le fer sous la coupe réglée du big three

L’entente des trois grands (Vale, BHP Billiton, Rio Tinto) producteurs d’inonder le marché de manière à barrer la route aux petits producteurs est l’une des principales raisons expliquant la chute de 45% des cours du minerais en 2015. A désormais 38 dollars la tonne, le fer n’autoriserait plus l’entrée en production de nouvelles mines à l’instar de Simandou en Guinée. Pourtant, de nouvelles unités entreront en activité, notamment au Brésil (SD11). En tout, 145 millions de tonnes supplémentaires viendront compliquer la tâche des producteurs moyens comme la SNIM en Mauritanie.

Le pétrole vers le plancher des 20 dollars

Le baril de Brent est passé en dessous de 39 dollars durant les semaines passées, poursuivant sur la même tendance baissière depuis 18 mois. Tous les signaux montrent qu’on est loin d’une stabilisation de la situation en 2016. Selon les experts, le prix du pétrole va descendre jusqu’à s’approcher des 20 dollars. Cette chute est imputable à l’essor de la production des Etats-Unis, champions des hydrocarbures non conventionnels, mais aussi à l’attitude de l’OPEP qui souhaite maintenir sa production inchangée à 30 millions de barils par jours afin de préserver ses parts de marché. Au sein du cartel, tout le monde n’est pas d’accord avec l’option du statu quo. Si l’Arabie Saoudite par la voix de son ministre du pétrole, Ali la Naimi, déclare ne pas limiter sa production, l’Iran qui reviendra en force dans le marché en 2016, entend convaincre les autres membres de serrer le robinet. Le représentant de la république islamique auprès de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s’attend à ce que les cours du baril évoluent entre 35 et 50 dollars le baril l’an prochain et estime qu’ils ne dépasseront pas 60 dollars au cours des quatre prochaines années. Quitte à faire face à un déficit record, l’Arabie saoudite n’entend pas céder d’un pouce.
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