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Adoption du budget 2016: Christophe Tchao tente de convaincre
Publié le samedi 2 janvier 2016  |  Icilome


© aLome.com par Parfait
Christophe TCHAO , député du parti UNIR


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La loi de finances de l’année 2016 adoptée mercredi par les députés et qui s’équilibre en dépenses à 1002,2 milliards de francs CFA et en recettes à 962,8 milliards avec un gap de financement de 39,4 milliards, suscite déjà des tollés. Le président du groupe parlementaire Unir, Christophe Tchao n’est pas du même avis que l’Anc qui n'a pas voté la loi de finances adoptée. Il tente alors de convaincre.

Si le groupe parlementaire Anc estime que le budget de 2016 adopté pose problème, Christophe Tchao ne le voit pas sous cet angle. Rien d'étonnant. Il tente de justifier l'adoption de cette loi par les problèmes sociaux auxquels est confrontée la population.


«Ce budget qu’on vient d’adopter consacre une large partie au bien-être social de nos populations. Si vous allez un peu dans nos localités, les gens sont confrontés au problème des infrastructures routières, scolaires, sanitaires. Les problèmes d’eau potable, d’électricité. Et quand vous prenez le budget, vous verrez qu’une grande partie de la gestion 2016 est consacrée à ce volet social », pense t-il.

A en croire Christophe Tchao, des fonds seront mis à la disposition des ministères à caractère social avec le seul objectif d’améliorer les conditions de vie de la population, d’où la nécessité de donner son aval au budget 2016.

« Il y a une importante somme qui a été dégagée et elle a été repartie sur un certain nombre de ministère à caractère social, tel que la santé, l’enseignement primaire et secondaire, la justice parce qu’au niveau de nos prisons, il y a des problèmes de nutrition. C’est pour ça qu’il fallait voter ce budget. Ne pas le voter, c’est supprimer à ces ministères qui traitent du social cette subvention qui est venue en plus de ce qui a été prévu par le gouvernement », a-t-il argumenté.


Surprenant, le front social qui a toujours été en ébullition intéresse désormais la minorité qui accapare les biens de l’État, comme l'a reconnu Faure Gnassingbé lui-même. Le président du groupe parlementaire Unir, Christophe Tchao l’a exprimé.

«Donc le voter, c’est permettre à nos populations d’avoir ce minimum pour pouvoir relever les souffrances qu’elles vivent. Si nous les laissons périr dans leur souffrance, je pense qu’on n’aurait vraiment pas aidé, nous élus, à pouvoir résoudre ces problèmes. Il fallait les aider à relever le panier de la ménagère et à faire face aux difficultés auxquelles les populations sont confrontées dans notre pays », a-t-il précisé.

Un discours pour charmer qui de droit. Reste à savoir si tout ce que Christophe Tchao a raconté sera visible dans le quotidien des Togolais en 2016. Mais ceux qui maîtrisent bien la réalité de l’or de l’humanité (Togo), connaissent déjà la réponse.

S.J.

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