Extraction du sable lagunaire et dégâts collatéraux/La SAD disposée à se soumettre à la décision de GEOTEH

Économie

Publié le samedi 2 janvier 2016 | Emergence Togo

© aLome.com par Parfait
Lagune de Lomé sous différentes coutures
Lomé, le 28 août 2015. Une idée du chantier d`assainissement de la lagune qui traverse la principale ville du Togo, assainissement qui n`a pas encore démarré.

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Activités de la société civile 2016

La Société africaine de dragage (SAD) fait l’objet de critique de la part de certaines organisations pour son activité d’extraction du sable de la lagune de Bè à Lomé, activité qui, à en croire ces organisations, causeraient des dégâts collatéraux en l’occurrence l’affaissement et la destruction des immeubles aux alentours de la lagune.

Plus spécifiquement, l’Association togolaise pour le bien-être de la population (ATBEP) et l’Organisation pour un développement intégral et participatif (ODIP) ont donné le ton quant aux dégradations constatées au niveau des quartiers périphériques. Selon elles, ces dégâts ont un lien de causalité avec l’activité d’extraction de sable par la SAD.

Dans un souci d’objectivité, l’Agence nationale de gestion de l’environnement (ANGE) a commis la société GEOTECH pour une contre expertise scientifique afin de démontrer s’il y a effectivement un lien de causalité entre le prélèvement de sable et les dégradations signalées. Pour cerner toutes les dimensions de la dégradation de l’environnement constatée dans la zone, le cabinet GEOTECH, compétent en géologie, a associé un cabinet d’étude topographique (EVP) et un laboratoire d’analyse de sol (VERNIER) pour un travail exhaustif sans approximation.

En outre, il est donné de constater que des contrôles périodiques se font sur le site d’exploitation dans le but de prévenir des dégâts qui découleraient de cette activité. Il est à noter que la SAD a eu son autorisation d’exploitation en septembre 2012 sur la base d’une étude d’impact environnemental et social validée aux dates du 31 mai et du 4 juin 2012. L’étude apprécie essentiellement les impacts négatifs ou positifs sur l’environnement que peuvent générer les activités envisagées du projet.

En attendant les résultats de cette contre expertise, l’ANGE a organisé ce mardi à son siège à Lomé, une conférence de presse afin de rassurer les uns et les autres de l’implication de l’Etat dans la gestion environnementale relative au prélèvement du sable lagunaire de Bè. Dans cette perspective, « les résultats des contrôles de l’ANGE montrent que les responsables de la SAD sont dans une démarche de développement durable. Vu sous le prisme de la responsabilité sociétale des entreprises, SAD a assisté les populations riveraines du site de dragage et des environs en leur octroyant des kits scolaires. En effet, le 19 septembre 2014, la société a procédé à la distribution de 200 kits scolaires aux enfants démunis des périphéries du site », précise Adadji Koffi Efanam (à droite), directeur général de l’ANG. ... suite de l'article sur Autre presse

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