Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Loi de finances 2016: Les députés ANC votent contre, ceux du CAR claquent la porte en pleine discussion
Publié le dimanche 3 janvier 2016  |  Togo Online


© aLome.com par Parfait
Les députés planchent sur le Nouveau Code pénal togolais
Lomé, le 30 octobre 2015. Assemblée nationale du Togo. Dernière ligne droite des amendements par les députés du texte portant Nouveau Code pénal en République togolaise. Ces séances sont marquées par le retour de J.-P. FABRE au Parlement.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier


Comme d’habitude, l’Assemblée Nationale Togolaise a été le théâtre de débats houleux autour de la loi de finances exercice 2016 soumis par le gouvernement Sélom Komi Klassou. Les députés de l’opposition y ont relevé des insuffisances notamment le manque d’une ligne budgétaire qui prenne en compte les élections locales et aussi le gap de financement de 39,4 milliards de francs cfa qui constituent les crédits de partenaires extérieurs.


Selon les députés de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), les élections locales devraient être l’une des priorités principales pour le Togo en 2016. Cette question fait couler beaucoup d’eau sous le pont et continue d’être martelé par l’Union Européenne comme un élément indispensable à la relance économique. A travers ces élections locales, les communautés seront impliquées dans la gestion des affaires de leurs différentes communes. Elles mettront fin à la gouvernance des présidents de délégation qui n’œuvrent que pour plaire à celui qui les nomme, une pratique qui favorise la fraude électorale et porte gravement atteinte à la crédibilité et la transparence des élections législatives et présidentielles que le Togo cherche comme une aiguille dans l’obscurité.

Par rapport au gap de financement de 39,4 milliards, il est concevable qu’au moment où les sources d’entrée de fonds notamment le port autonome de Lomé, les deux grandes régies financières du Togo que sont les Douanes et les impôts, l’aéroport, le phosphates… sont bradées par le RPT/UNIR aux escrocs internationaux dont le groupe Bolloré, les israéliens, les indiens et les chinois.

L’autre observation faite par certains leaders d’opinion, est le fait que le budget alloué à l’organe de folklore politique du RPT/UNIR, le fameux ministère du développement à la base, soit plus considérable que celui alloué à l’éducation et à la santé. Une réalité qui vide de toutes ses substances, s’il y en avait, le fameux programme social de Faure Gnassingbé.

Ces différentes réalités ont motivé le refus des députés de l’opposition de refuser d’accorder leur bénédiction à ce budget trompeur portant loi de finances 2016 avec des chiffres qui s’équilibre en dépenses à 1002,2 milliards de Fcfa et en recettes à 962,8 milliards avec un gap de financement de 39,4 milliards.
... suite de l'article sur Autre presse


 Commentaires