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Cocktail des eurobonds Africains
Publié le dimanche 3 janvier 2016  |  Financial Afrik


© aLome.com par Atapointe
BRVM: Inauguration de la nouvelle Salle de Marché et dévoilement de sa nouvelle identité visuelle
La Bourse régionale des Valeurs Mobilières a procédé ce jeudi 10 décembre en présence du ministre en charge de l`économie et des finances à l`inauguration de la nouvelle Salle de Marché et dévoilement de sa nouvelle identité visuelle


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Les économies africaines dans leur ensemble ont montré une grande résilience aux chocs financiers lors de la récente crise financière mondiale en enregistrant une croissance économique soutenue avec des taux supérieurs à 5 pour cent sur la dernière décennie.


Toutefois, les défs restent immenses pour traduire ce potentiel en réalité pour des millions d’Africains. Le chômage des jeunes, la mauvaise gouvernance, le manque d’infrastructure et l’importation massive de produits alimentaires demeurent des obstacles malgré les récentes avancées.

En effet, selon le rapport du Département américain pour l’Agriculture, l’Afrique subsaharienne a importé pour 48,5 milliards de dollars de produits alimentaires en 2014.

Le rapport Africa Infrastructure Country Diagonstics (AICD, 2010) quant à lui indique que les besoins annuels de financement des infrastructures en Afrique sont évalués à 93 milliards de dollars, parmi lesquels 45 milliards sont investis chaque année, dont plus de la moitié par le secteur public.

Certes, ces chiffres donnent le vertige mais le défi de la mobilisation des ressources ffinancières doit être relevé afin d’assurer le décollage économique du continent. Pour ce faire, plusieurs pays africains ont eu recours aux émissions d’euro-obligations (eurobonds), surtout depuis 2007 en vue de financer, pour la plupart, leurs besoins en infrastructures.

Partant de l’année 1997, le montant total des fonds levés par les pays africains via les eurobonds est d’environ 50 milliards de dollars E.U. L’Afrique du Sud représente à elle seule 27% des transactions, suivie du Maroc avec 12%. Hors Afrique du Sud, le Ghana fut le premier pays d’Afrique subsaharienne à émettre un eurobond dès 2007 et à recourir à ce mode de financement à quatre reprises jusqu’en 2015.

De nombreux autres pays subsahariens ont suivi tels que le Gabon, le Congo, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, l’Angola, le Nigeria, la Namibie, la Zambie, la Tanzanie, le Kenya, le Rwanda, l’Ethiopie et le Cameroun. Avec la reprise économique aux Etats-Unis, la fin de la politique accommodante de la Fed (Quantitative Easing, QE) et l’anticipation de la remontée des taux américains, on assiste à un renchérissement des conditions de mobilisation des ressources sur les marchés internationaux.

Ainsi, ce mode de nancement suscite de plus en plus un vif débat en Afrique. D’aucuns estiment que le recours aux eurobonds est inapproprié pour le financement des infrastructures. En octobre dernier, le Banquier d’Affaires Tidiane Thiam, déclarait à Londres: «I did a lot of infrastructure development in my life. To fund them with foreign currency is madness. OK? Madness».

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