C’est un secret de Polichinelle. La classe politique de l’opposition togolaise est profondément divisée. Elle n’est jamais unanime sur les méthodes et démarches pouvant amener l’alternance au Togo. Pour le président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), c’est le désordre qui est à la base de l’incapacité de l’opposition à parler d’une seule et unique voix.
« Je sais ce dont les populations togolaises ont besoin. Je sais qu’elles veulent le changement et elles ne sont pas en cause. Le problème, c’est nous, c’est notre désordre », a reconnu le chef de file de l’opposition.
Jean-Pierre Fabre fait porter les échecs répétitifs à l’opposition engluée dans ses querelles de chapelle. Des divisions qui ont émoussé les espoirs des populations qui ont cru à l’avènement de l’alternance politique.
En toile de fond, le candidat malheureux de l’élection présidentielle d’avril 2015 a tiré des enseignements de ce scrutin qui a consacré la division de l’opposition.
On peut lire à travers cette déclaration, une responsabilité et un courage politique. Même s’il n’est pas le premier à le dire, c’est un grand pas venant d’un homme politique. Car, la reconnaissance de ses erreurs est le début de la réussite.
Reste à traduire dans les faits « ce dont les populations togolaises ont besoin ». Sinon cela restera une déclaration de plus. Alors que les populations sont lasses d’entendre les paroles. Elles veulent plus d’action de la part de leurs leaders.... suite de l'article sur Autre presse