Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Le MRC rend public son mémorandum sur la situation politique du Togo de 1990 à nos jours
Publié le lundi 4 janvier 2016  |  icilome


© aLome.com par Parfait
Abass Kaboua, leader du MRC maintient son opposition à la tenue de la présidentielle 2015 sans réformes, et retire sa confiance à Jean-Pierre FABRE, au 5ème jour de la campagne électorale.
Lomé, le 15 avril 2015, ACROPOLIS HOTEL. Point de presse du MRC pour se positionner au sujet de l`élection présidentielle à venir.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le Mouvement des Républicains Centristes (MRC) a fait une sortie médiatique ce lundi 4 janvier 2016 à Lomé. Sortie au cours de laquelle, Abass Kaboua, président du parti à rendu publique un mémorandum qui retrace la situation politique du Togo depuis 1990 à nos jours. Comme à son habitude, il n’a pas économie de paroles ou plutôt d’encre devrait-on dire. Le parti au pouvoir, l’opposition et ses compatriotes, chacun en a eu pour son grade. Bonne lecture!

I-RAPPEL DES DIFFICULTES AU SEIN DE L’OPPOSITION TOGOLAISE

Le Président GNASSINGBE Eyadema a dirigé le Togo près de 40 ans d’une main de fer avec son parti RPT lequel à une période était devenu un rouleau compresseur qui a su juguler, voir éradiquer les ambitions de résistances politiques d’une opposition éphémère et presque inexistante.

Cependant, avec le vent de la démocratie qui a soufflé dans les années 90, le multipartisme voit le jour après la Conférence Nationale Souveraine de 1991. Dès lors, une opposition forte de cette situation et soucieuse d’une alternance au pouvoir sur la terre de nos aïeux d’un régime qui assujettit le peuple, voit le jour.

Par contre, cette opposition va vite faire face à une désillusion. Car le régime en place n’est pas aussi prêt à céder ne serait-ce un brin de portion de terrain. Du coup les barons du pouvoir sous la bénédiction du tout puissant GNASSINGBE père élaborent toute forme de subterfuges pour annihiler les assauts politiques des opposants afin de conserver intacts leurs acquis, et tout ceci à la grande défaveur du peuple épuisé. Celui- ci va continuer à souffrir le martyr du tout puissant pouvoir du RPT.

Malgré cela, au lieu que les opposants, sur lesquels la population a placé son espoir s’unissent en vue de regarder une même direction, au contraire se retrouvent sur un terrain où leurs égos prennent le dessus sur l’humanité et la fraternité. Ils se font des coups bas, des croques en jambe a la grande satisfaction de leurs adversaires qui s’inspirent de cette division pour utiliser cela comme une arme fatale contre eux et en donnant par la même occasion un sens à la formule qui stipule le règne dans la division.

Des opposants seront corrompus à l’image de Me Joseph Kokou KOFFIGOH, le tout Premier Ministre de la transition du pays qui de façon brusque a bravé les efforts d’une lutte qui devait apporter l’alternance sur la terre de nos aïeux. D’autres en ont fait de même à savoir Edem KODJO, Me Yaovi AGBOYIBOR, pour ne citer que ceux-là.

Tout cet aspect va s’amplifier avec l’avènement du fils Président GNASSINGBE. Avec tous les échecs auxquels s’est confrontée l’opposition togolaise, celle-ci s’est résignée et a fini par avoir un partenariat gagnant- gagnant avec le pouvoir. L’exemple le plus palpable est celui du parti UFC de Gilchrist OLYMPIO. Le soit disant parti radical de l’opposition, dont l’audience était remarquable et constatée sur toute l’étendue du territoire, a fini par faire de très grandes concessions au pouvoir RPT.

Le peuple innocent et naïf fut du coup trahi et profondément désabusé par ce parti politique auquel il avait placé tout son espoir. La conséquence directe fut la création d’un certain nouveau parti politique version de la dissidence de l’UFC. Son président national, habile manœuvrier, profitant de la déchéance du maréchal, récoltera les faveurs déçues des militants de l’UFC envers leur maître Gilchrist OLYMPIO, qui en vérité a été longtemps opposant pour des raisons personnelles ; celles de venger son feu père, expression d’un point et d’un trait.

La confiance des militants de l’opposition téléportée sur le président national de ce certain nouveau parti politique depuis 2010 est aujourd’hui abusé par ce dernier en allant par sa simple présence légitimer l’élection présidentielle d’avril 2015. Finalement l’on est en droit de dire aujourd’hui d’eux, « tel père, tel fils » ou encore, « tel maître, tel disciple ».

Cependant nous devons avoir à l’esprit que la classe politique de l’opposition togolaise n’est pas totalement faite que de mauvaises graines. De nombreux partis de cette opposition sont véritablement soucieux du bien-être du peuple togolais. Mais une partie de la population de Lomé préfère suivre des opposants égoïstes, hypocrites et pour qui le mot « vérité »n’existe pas dans leur lexique. Ils promettent indéfiniment des choses dont ils sont conscients de leurs virtualités donc jamais réalisables. Cette attitude ne peut que renforcer l’adversaire dans sa position à toujours se maintenir au pouvoir.

Humblement donc, nous reconnaissons au MRC humblement, que nous manquons dans l’opposition togolaise d’honnêteté. Nous ne nous disons pas la vérité et ne disons pas la vérité au peuple qui pendant longtemps nous a fait une confiance aveugle. Sinon, comment peut-on comprendre qu’après une très longue bataille de légitimité et de légalité menée par l’opposition et qui a fini par aboutir a la formation d’un gouvernement d’union nationale avec comme Premier ministre Me Yaovi A. AGBOYIBOR en 2006, et dont la mission principale était de matérialiser les reformes constitutionnelles et institutionnelles consignées dans l’Accord Politique Global(APG).

Qu’il vous souvienne que ceux qui ont toujours cru qu’ils sont dans notre pays les plus forts et auxquels « naturellement » la primature devrait revenir d’office et ne l’ayant pas obtenue, ont refusé de rentrer dans ce gouvernement et ont par la même occasion fortement œuvré à lui mettre les bâtons dans les roues. Une fois que le chapitre de l’élection anticipée de 2007 a connue ses résultats avec le parti au pouvoir RPT qui a obtenu la majorité des députés ; évidemment, Me AGBOYIBOR a rendu la démission de son gouvernement, chose normale.

Mais quelle ne fut la surprise générale des acteurs politiques que nous sommes de voir des opposants et non des moindres détenir des titres de ministres d’Etat dans le gouvernement formé par le nouveau premier ministre Mr Gilbert F. HOUNGBO du RPT ? Aujourd’hui, ce sont les mêmes gens que nous retrouvons dans des regroupements politiques entrain de claironner qu’il faut « l’Alternance » !!! De qui se moque-t-on ? Hier complices pour tout gâter et exprès, pour tirer le pays vers le bas, et aujourd’hui donneurs de leçons…

II-DE LA CREATION DE CST, ARC-EN –CIEL AU CAP 2015
... suite de l'article sur Autre presse


 Commentaires