Que triomphe la vie

Editorial

Que triomphe la vie

Publié le mardi 5 janvier 2016 | La Passerelle

© aLome.com par Parfait
La ville de Lomé vue de l`immeuble du CASEF
Lomé, le 22 juin 2015. Vue générale de la capitale togolaise, depuis l`un des principaux immeubles dominant le centre-ville de cette cité: le CASEF

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Une année s'en est allée avec ses peines et aussi ses joies. Une nouvelle nous est donnée à vivre. Elle est pleine d'espoir. Elle sera ce que nous en ferons. Faisons en une année où triomphe la vie sans cesse contre les forces de la mort. A tous ceux qui auront l'occasion de visiter ce blog, j'adresse des voeux simples de Santé, de longue Vie et de Bonheur. Ces voeux simples sont pourtant les plus menacés par un environnement pollué qui tue, par l'arrogance de l'homme qui s'est pris pour le coeur de l'univers et par les marchands, qui au lieu de Bonheur servent au monde et à la jeunesse en particulier des illusions de toutes sortes.

Plus que jamais l'homme a besoin de comprendre qu'au centre de l'univers il y a la vie et non lui. L'homme a cru qu'il lui suffisait d'adorer seul Dieu pour sauver la terre. Il se rend compte aujourd'hui qu'il avait oublié les arbres, les rivières, l'air, même les pierres, il ne s'agit pas de celles qui sont précieuses, mais celles qui peuvent louer Dieu si l'homme ne le fait pas.

Qu'est ce à dire, sinon que l'homme, quelque soit son génie devrait apprendre à s'adjoindre toutes les forces de la vie et elles sont nombreuses dans la mission qui consiste à préserver le monde, la vie. La force de l'homme, c'est qu'il parle, convainc, ment, construit et détruit avec sa langue. La force de la vie est souvent dans le silence, que je convie notre monde à savoir écouter. Admirez comment le soleil et la lune se meuvent en silence. Admirez comment les arbres, les plantes croissent en silence. Découvrez comment les grands desseins de l'homme devraient pouvoir se passer des kalachnikov, des avions de chasse, des sous-marins, etc.., n'en déplaise à ceux qui vendent ces engins de mort et à ceux qui comptent sur eux pour promouvoir ou défendre leurs valeurs.

La seule valeur qui compte, c'est la vie, qu'il s'agisse de celle qui fait frémir les feuilles, mûrir les fruits ou respirer l'homme. Défendre la vie, c'est aujourd'hui apprendre à toutes ses formes à se respecter, à échanger dans l'harmonie les atouts dont chacun dispose et qu'il faut mettre au service de la vie. Vaste programme pour en arriver à cet état où le loup habitera avec l’agneau.
La COP 21 sur ce plan a été une grande avancée. Mais elle était trop politique, trop économique, c'est à dire trop intéressée pour nous dire que la défense de la vie est l'affaire de tout ce qui vit dans la nature et que l'homme n'a pas le droit de disposer des autres êtres vivants à sa guise, à commencer par ses semblables, qu’il tue ou fait tuer comme s’il en était l’auteur.

Le sentiment qu'il s'agit là d'un vœu pieux en a retardé l'expression. Mais à prêcher dans le désert, qui est une autre forme de vie, on y rencontre quelques fois les interlocuteurs qu’il faut, comme Jésus rencontrant Satan. BONNE ANNEE.
Dy GILID

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