Togo - C’est à travers un communiqué que l’Association pour la Protection des Droits de l’Homme et le Développement Social a donné sa position par rapport à la crise qui secoue le monde éducatif. Pour cette structure que pilote l’ancien député, Nicodème Habia, il va falloir que le gouvernement aille au delà même des revendications faites par les enseignants car, selon cette association et ses dirigeants, « un enseignant mal nourri met en en péril toute une nation ».
« Le mercredi 27 novembre 2013, nous avions écouté avec stupéfaction, l’échec des pourparlers organisé par le parlement pour trouver un issu favorable de sortie de crise intempestive que le secteur éducative n’a cessé de subir depuis la rentée avortée jusqu’à maintenant », indique le communiqué.
« Nous APDHDS, affirmons notre adhésion totale à ces revendications et demandons aux détenteurs de décision du secteur éducatif, politique et du gouvernement de prendre en considération ces revendications enfin de permettre aux enseignants d’avoir des conditions de travail et de vie plus ou moins descentes pour un bon encadrement de nos jeunes frères et sœurs et de nos enfants », a poursuivi Habia et ses collaborateurs qui se retrouvent ainsi dans les revendications des enseignants.
Cette association conseille que l’Etat aille « au delà de ces revendications en mettant en place de nouvelles primes incitatives liées au travail ».
Et l’on juge déjà que « les grèves de ces derniers mois doivent susciter de toute la classe politique un clin d’œil, enfin de voir dans la mesure du possible des solutions appropriées ».
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