Depuis la mise en place de l’Office Togolais des Recettes (OTR), les travailleurs du secteur de transi sont confrontés à de très grandes difficultés nées des mesures de contrôles mises en place par le Canado Rwandais, Henry Gapery, notamment la présentation d’un badge OTR à l’entrée du Port Autonome de Lomé. Malgré les cris de détresse sans cesse croissante des transitaires et leurs syndicats, l’OTR, loin de faiblir, hausse le ton et renforce ses dispositifs. Le Commissaire des Douanes, Kodjo Adédjé est pointé du doigt dans cette affaire. Il lui est reproché de disposer personnellement d’au moins quatre sociétés de transit agréés en activité sur le terrain. Ainsi, disent-ils, pour mieux se positionner, et mettre toutes les chances aux côtés de ses sociétés, il se serait entendu avec une poignée de commissionnaires agréés en douanes depuis les fameux états généraux de la profession de commissionnaires en douane, pour élaborer un plan machiavélique de monopolisation de la profession au niveau du port, de l’aéroport et au niveau de postes de frontières juxtaposés.
Ce qui justifie l’imposition d’un badge d’accès OTR au port autonome de Lomé, une mesure qui met sur le carreau environ 8000 transitaires qui n’ont plus accès au port autonome de Lomé. Comme si cela ne suffisait pas, l’OTR procèdera à l’élimination de plus de 150 sociétés de transit déclarées inactives et déconnectées.
La mise en œuvre de ce plan a permis à Kodjo Adédjé d’asseoir un monopôle dirigé par un réseau d’environ 14 agrées entre lesquels les conteneurs et les véhicules à débarquer par les bateaux qui accostent au port font leur patrimoine et traités de manière rotative.
Le plan prévoit qu’il n’y ait plus d’autres agréés donc la fermeture des centres de formation de transit sur toute l’étendue du territoire national.
Le Collectif des Syndicats des Transitaires du Togo estime qu’il s’agit pour la minorité citée par Faure Gnassingbé comme celle qui s’accapare les ressources du Togo, de mettre sous leur joug le Port Autonome du Togo, à travers l’installation de réseaux mafieux composés de prédateurs qui nuisent gravement à l’économie du Togo. Ce comportement absurde qui se déroule comme en territoire conquis, fragilise dangereusement la compétitivité du port qui reste et demeure un poumon économique très vital pour le développement du pays. Malheureusement, ce port ne prêche économiquement que pour la chapelle de la minorité caché dans les pôles de décision du RPT/UNIR.
Et dire que Faure gnassingbé compte approfondir les prétendues réformes économiques pour lancer le pays sur la voie de l’émergence, nous nous demandons bien ce qu’il compte y mettre, surtout que depuis son arrivée, le passage dans son entourage immédiat est synonyme d’enrichissement insolent avec un train de vie hors norme et une vie de sultan. ... suite de l'article sur Autre presse
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