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Transport maritime : un vent nouveau sur les côtes africaines
Publié le jeudi 7 janvier 2016  |  Jeune Afrique


© aLome.com par Parfait
La multinationale MAERSK accueille un navire portant le nom de la capitale togolaise
Lomé, le 21 juillet 2015. Port autonome de Lomé. MAERSK accueille au Togo un navire de grand tonnage portant le nom de sa capitale pour rendre hommage à cette République d`Afrique de l`ouest.


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Focus sur le transport maritime en Afrique : de la percée d’armateurs européens sur la côte ouest-africaine à l’essoufflement des armateurs asiatiques dans la région, des secrets du succès époustouflant du port marocain Tanger Med aux ambitions renouvelées du Port de Dakar, au Sénégal.


Quand les armateurs asiatiques se retirent des côtes africaines



En août et en septembre, deux compagnies, l'une japonaise et l'autre taïwanaise, ont fermé leurs lignes entre l'Europe et l'Afrique. Trop risquées et pas assez rentables… Coup sur coup, plusieurs armateurs du top 20 mondial ont annoncé l’arrêt de leurs lignes reliant l’Europe à l’Afrique. Le premier à ouvrir le bal a été le japonais Mitsui OSK Lines (MOL), qui, en août, a décidé de stopper sa coopération avec l’allemand Hapag-Lloyd. MOL n’est pourtant pas n’importe qui sur le continent.

Il est le numéro quatre du marché africain, derrière le danois Maersk Line, le français CMA CGM et l’italo-suisse MSC. Le retrait japonais a d’ailleurs donné l’occasion à CMA CGM de mettre un terme à ses accords de cochargement sur la ligne montée ensemble par MOL et Hapag-Lloyd. Depuis, l’armateur allemand se retrouve seul, n’exploitant plus qu’une ligne vers l’Afrique de l’Ouest, avec de plus petits porte-conteneurs.
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