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Togo : Bras de fer entre enseignants/gouvernement de nouveau dans les rues ?
Publié le mercredi 4 decembre 2013  |  togosite.com


© Autre presse par DR
AG extraordinaire des enseignants du Togo
Lundi 14 octobre 2013. Les enseignants du Togo ont réagi à la sortie médiatique du ministre des enseignements primaire et secondaire, Florent Manganawè


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LOME – Les différends entre enseignants (du primaire et du secondaire) et gouvernement qui ont retardé la rentrée des classes comptant pour l’année académique 2013-2014 au Togo semblent prendre une nouvelle tournure ces derniers jours. Les cours dans plusieurs établissements scolaires à Lomé ce matin ont été de nouveau perturbés par des mouvements d’humeur. Ces mouvements provenaient de dizaines d’élèves. Une réaction qui fait suite à une attitude de contestation affichée par plusieurs enseignants depuis la reprise des cours lundi dernier, après deux jours de débrayage jeudi et vendredi derniers.
Beaucoup de ces enseignants, a appris et constaté « Afriquinfos », ont refusé de délivrer les cours ratés durant les deux jours de grève de la semaine écoulée. Ils les considèrent comme « faits ». Une réaction qui a déclenché le courroux de dizaines d’élèves qui se sont spontanément mis à exprimer leur colère devant cet état de choses. Des quartiers comme Bè et Adidogomé ont été témoins de ces scènes peu ordinaires. On a ainsi revu à Lomé ce 4 décembre des scènes de groupes d’élèves circulant d’établissements en établissements pour déloger leurs camarades suivant des cours, et pas forcément touchés par cette contestation ouverte des enseignants du public.

Après le mouvement de grève observé jeudi et vendredi derniers par les enseignants du public et d’autres du privé (par solidarité avec ces fonctionnaires), le gouvernement a décidé, au nom d’un arrêté ministériel datant de 1991, d’appliquer des sanctions pécuniaires aux grévistes. Une mesure qui a eu le mérite de souffler sur les braises.
Les syndicats d’enseignant se disent insatisfaits par les concessions faites à leur égard par le gouvernement ces dernières semaines, et comptent maintenir la pression syndicale avant le vote du budget 2014 de l’Etat par l’exécutif, avant son adoption par le Parlement.

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