En janvier 2013, en l’espace de 48 heures, les marchés de Lomé et de Kara partaient en fumée, entraînant de graves conséquences économiques, sociales et politiques. Trois ans après, quel bilan peut-on tirer de ces événements dramatiques ?
Dans la nuit du 9 au 10 janvier 2013, le marché de Kara (3e ville du pays, à 450 km au nord de Lomé) est dévasté par les flammes. Environ 48 heures plus tard, c’est au tour du grand marché de Lomé de subir le même sort. Des incendies « d’origine criminelle », selon les autorités, qui occasionnent des dégâts matériels estimés à près de 6 milliards de Francs CFA.