Le pétrole a brièvement côté en deçà des 30 dollars ce 12 janvier 2016 à New York, soit une perte de 18% en l’espace de 12 jours. Les anticipations sur la baisse de la demande chinoise ajoutées aux prévisions de l’offre irakienne de 3,6 millions de barils en février ont accéléré la baisse des cours.
«Le mouvement à la baisse est trop puissant même si, fondamentalement, rien n’a changé», a expliqué Dominick Chirichella, associé de l’Energy Management Institute.
L’annonce d’un attentat suicide qui a fait au moins dix morts à Istanbul et les déclarations du ministre nigérian du Pétrole sur la volonté de « quelques » pays membres de l’Opep d’organiser une réunion d’urgence du cartel ont provoqué une séance une brève remontée des cours mais la tendance s’est vite inversée.
Le ministre du Pétrole des Emirats arabes unis (EAU) a écarté l’hypothèse d’une initiative de l’Opep, jugeant que la stratégie actuelle fonctionnait.
UN REBOND SOLIDE JUGÉ PEU PROBABLE AVANT FIN 2017
L’organisation, malgré l’opposition de certains de ses membres, poursuit une politique de production maximale pour défendre ses parts de marché, dans l’espoir notamment de faire baisser la production nord-américaine de pétrole de schiste et de sables bitumineux, plus coûteux à exploiter.
La baisse ininterrompue du prix du baril sur les sept dernières séances, qui peut aussi s’expliquer en partie par l’appréciation du dollar américain, est sans précédent depuis la crise financière.
Ajoutant aux motifs d’inquiétude des investisseurs, des sources de marché ont rapporté que l’Irak, deuxième producteur de l’Opep, prévoyait d’exporter un volume record d’environ 3,63 millions de barils par jour (bpj) en février.... suite de l'article sur Autre presse