Le tollé général suscité par le projet funeste de déposer à nouveau Pascal Bodjona a contraint les pourfendeurs du droit au Togo à se rabattre sur une nouvelle inculpation de l’homme de Kouméa.
Mercredi donc, aussitôt après l’audience de la chambre d’accusation dont le délibéré est attendu pour le 06 décembre, Bodjona s’est rendu auprès du juge d’instruction, Komi Somdina qui, sur un coup de tête, s’est donné le moyen inimaginable de l’inculper à nouveau du chef de complicité d’escroquerie.
Komi Somdina, le jeune juge originaire de la Binah, a donc été instruit, comme on le ferait à un valet, d’inculper Pascal Bodjona alors même que son incompétence à poser un tel acte vis-à-vis cet homme, est plus qu’avérée.
Komi Somdina a donc marché sur l’article 422 du code de procédure pénale et sur l’arrêt rendu par la cour suprême le 20 juin 2012, pour poser cet acte aussi ignoble qu’indécent.
Conformément au plan défini depuis le palais de la Marina, Komi Somdina a aussi placé l’homme de Kouméa sous contrôle judiciaire en vue de l’empêcher de mouvoir.
Autant d’horreurs qui ont poussé les avocats du ministre Bodjona à relever immédiatement appel. Dans au plus trente jours, la cour d’appel devra nécessairement statuer sur ce recours fait ce jour par Pascal Bodjona et ses conseils.
Les mots avilissants, les adjectifs qualificatifs les plus ignobles ne pourront pas rendre compte du vrai niveau actuel de dégradation de notre justice, un vrai mouroir du droit.
Mais tout compte fait, puisque le pouvoir a choisi la voie de la justice pour forcer l’habillage de son malsain projet d’en finir avec l’animal politique qu’est Bodjona, ce dernier affirme qu’il ira jusqu’au bout dans les procédures.
Cette scabreuse et rocambolesque affaire qui oppose finalement le pouvoir de Faure Gnassingbé au citoyen Bodjona ne fait donc que commencer.
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