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Affaire d’Efferalgan pédiatrique/La LCT pose le problème du rappel des produits incriminés
Publié le jeudi 14 janvier 2016  |  Horizon news & LCT


© aLome.com par Parfait
La Plateforme contre la vie chère apporte son soutien à la STT et projette plusieurs opérations de dénonciation de la cherté de plusieurs produits.
Lomé, le 20 février 2015 au siège de la LTDH. Solidarité affichée entre diverses organisations de la Société civile défendant les droits des consommateurs togolais.


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Depuis quelques jours, autour de l’Efferalgan pédiatrique, un produit pharmaceutique, se pose un débat. Le produit en question est sujet à un d’un risque de contamination particulaire d’un équipement de conditionnement. Le laboratoire producteur en a même interdit l’utilisation, rappelant du marché le produit. Au Togo, ce retrait a été fait en retard. La Ligue des consommateurs togolais accuse la Direction des Pharmacies, Laboratoires & Equipements Techniques pour ce retard et en appelle à une plus large communication autour de la destruction des médicaments.


"Depuis un bon bout de temps, les rumeurs circulent au sujet d’une affaire de rappel des lots de médicaments de la spécialité D’EFFERALGAN PEDIATRIQUE 3 POUR CENT, solution buvable + système doseur, flacon de 90ml (code CIP 34009 351 970 2 3) du laboratoire UPSA SAS en accord avec l’Agence Nationale de la Sécurité des Médicaments et produits de santé (ANSM) de France aux motifs de la mise en évidence d’un risque de contamination particulaire d’un équipement de conditionnement et qu’aucune contamination n’a été constatée à ce jour dans les produits eux-mêmes pour les lots dont la date de péremption est antérieure ou égale à Octobre 2018.

Dans sa mission de veille citoyenne et de défense des consommateurs, la Ligue des Consommateurs du Togo (LCT), après ses investigations, tient à rendre publique la présente déclaration dans le souci de situer les consommateurs et appeler les autorités en charge du secteur de la santé à plus de responsabilité car la vie des millions de togolais que nous sommes en dépend et elles devront agir avec la conscience humaine.

En effet, l’ANSM a rendu publique sur son site web le 12 décembre 2015 la décision du rappel dudit produit et c’est le 28 décembre 2015, c’est-à-dire, deux semaines plus tard que le Directeur des Pharmacies, Laboratoires & Équipements Techniques, le Docteur NYANSA A. T. Atany a rendu publique la décision de retrait au Togo, ce qui constitue un retrait tardif. Pendant ce temps, les pharmacies ont continué par vendre le produit et les parents par l’administrer aux enfants. Quelle est la date exacte à laquelle le producteur français UPSA SAS a transmis la décision et les autorités togolaises ont attendu tout ce temps avant de réagir dans notre pays ?

Comme les dérives de prescriptions qu’on peut constatées, soulèvent de nombreuses interrogations sur le rôle et le fonctionnement des différents acteurs concernés par le sujet avec l’essor du phénomène des médicaments sous la table, ainsi, la responsabilité de la Direction des Pharmacies, Laboratoires & Equipements Techniques, chargée de la réglementation et de la pharmacovigilance au niveau national, se trouve ici mise en cause.

La LCT s’accorde et s’interroge suite à cette affaire sur les faits suivants :

1- Il est vrai que le rappel d’un produit constitue une routine pour les laboratoires et les autorités en charge du secteur,

2- Il peut être aussi vrai que tout le lot incriminé d’Efferalgan pédiatrique 3% soit retiré dans les officines des pharmacies selon les déclarations de certains acteurs de la chaine de distribution. Les consommateurs et les associations de consommateurs n’ont aucune preuve ni du retrait, ni de la destruction alors que les recommandations du Laboratoire UPSA SAS ont été claires dans ce sens,

3- Il faut aussi savoir que le lot soit disant retiré ne se retrouve uniquement pas que dans les pharmacies, mais aussi dans les rues et les cases de santé dans les hameaux les plus reculés du pays. (Phénomène de médicaments de rue).

La LCT déplore vivement le niveau du rappel qui part des officines de Pharmacies, des Établissements de santé, des Circuits de distribution pharmaceutique tout en excluant le consommateur. Même si cette pratique est la plus courante, ce dossier doit être l’occasion d’exiger des mesures fortes d’amélioration du fonctionnement de l’ensemble des dispositifs de lancement et de suivi des produits de santé qui dans cette affaire comme dans bien d’autres auparavant ont montré de graves disfonctionnements.

La Ligue est certaine que beaucoup de parents continuent d’administrer ces produits à leurs enfants dans l’ignorance totale et il urge à cet effet de communiquer autour de l’affaire en demandant aux parents qui ont le lot incriminé de les retourner aux lieux où les approvisionnements ont été enregistrés, tout en exposant les éventuelles manifestations en cas de contamination.

La Ligue des consommateurs du Togo invite l’ensemble des consommateurs du Togo à s’abstenir de l’achat et de l’administration de l’EFFERALGAN PÉDIATRIQUE 3 POUR CENT, solution buvable + système doseur, flacon de 90ml tout lot confondu jusqu’à ce que la lumière soit faite autour de cette affaire et que les lots retirés soient détruits selon la recommandation ferme du laboratoire de fabrication UPSA SAS.

Par ailleurs, elle lance un appel à toutes les autorités sanitaires du Togo à divers niveaux à communiquer largement autour de cette affaire afin de sauvegarder la vie des populations.

La LCT profite de cette occasion pour présenter à tous les consommateurs ses meilleurs vœux de la nouvelle année 2016, et les convie à plus de vigilance face à cette défaillance des autorités dans leur rôle de contrôle.

Fait à Lomé, le 13 Janvier 2016


Le Président

SOGADJI H Emmanuel
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