Les hôpitaux publics du Togo sont fermés depuis ce matin sur toute l’étendue du territoire national. A l’appel du Syndicat du personnel hospitalier du Togo, les médecins paralysent les centres hospitaliers du Togo. Un tour ce matin au CHU Sylvanus Olympio a permis de constater l’effectivité du démarrage de la grève.
Les rares médecins qui étaient présents arboraient des brassards rouges au bras. Seuls les services des urgences et la réanimation sont fonctionnels en offrant des services minimum aux patients. Les autres services sont fermés. La paralysie est observée dans les unités de soin périphérique.
Pour Frédéric Sawogou, agent au CHR Dapaong croisé hier à Lomé à l’AG du SYNPHOT, « l’heure est grave ! Nous nous élevons contre le gouvernement qui n’est pas capable de respecter des accords signé depuis des mois. Il est donc tant que nous puissions nous retrouver pour prendre des décisions pour sauver la situation ».
Pour ce praticien hospitalier, « la grève sera suivi à 100% à Dapaong ». « Je profite de l’occasion, poursuit-il, pour dire à ceux qui tenteraient de nous intimider que ce n’est pas la peine parce que nous n’allons pas céder on est déterminé à aller jusqu’au bout. Tout ce que nous demandons c’est que l’autorité puisse respecter ses promesses et nous à notre tour nous allons respecter la nôtre. Ce n’est pas une joie pour nous de voir notre malade et refuser de les soigner. Ce n’est pas un plaisir pour nous d’aller jusque là mais l’autorité nous oblige ».
Hier une rencontre de dernière minute entre le ministère de la santé et le bureau du SYNPHOT n’a rien accouché conséquence les médecins ont maintenu le mot d’ordre de grève qui est très bien suivit en ces premières heures de la journée. Une assemblée générale est de nouveau prévue pour mercredi prochain pour décider de la suite du mouvement. Le SYNPHOT est l’un des syndicats les plus discipliné du pays ce qui fait que ces mot d’ordre sont souvent bien respectés.