Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Comment et pourquoi la célébration du 13 janvier a été annulée au Togo
Publié le jeudi 14 janvier 2016  |  Togo breaking news


© aLome.com par Parfait
Mgr BARRIGAH: "Vous pouvez tout faire, je ne dirai rien pour l`instant".


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier


Ce mercredi, 13 janvier, autrefois célébrée avec faste au Togo, sous le feu président Gnassingbé Eyadéma, a été un jour ordinaire au Togo. Pendant près de quatre décennies, cette date qui était devenue celle de la célébration de la fête nationale, au détriment du 27 avril qui est pourtant la date officielle de l’accession du pays à la souveraineté internationale.

Pendant longtemps, la célébration de cette date a approfondi la division entre les togolais. En effet, pendant que les uns fêtaient une fête de libération ou encore de victoire pour l’armée marquée par l’accession au pouvoir de Gnassingbé Eyadèma, les autres organisaient des prières et sont dans le recueillement.

Depuis 2014, les donnes ont changé. Le gouvernement a décidé de faire de ce jour un jour ordinaire. Seuls les officiels participent à une cérémonie de recueillement. Point de défilé militaire et civil.

La décision du gouvernement s’inscrit dans le sens du processus de réconciliation nationale enclenché depuis 2009 avec la mise en place de la Commission vérité justice et réconciliation (CVJR). A l’issue de ses travaux, dirigés par Mgr Nicodème Barrigah-Benissan, la CVJR a recommandé au gouvernement l’annulation de la célébration du 13 janvier.

Il s’agit de la recommandation n°44 de la CVJR qui a plutôt proposé la date du 20 Août, qui a vu la signature en 2006 de l’Accord Politique Global (APG) qui a apporté une décrispation du climat socio-politique très tendu près l’avènement au pouvoir de Faure Gnassingbé, comme journée de prière ou de réflexion sur la réconciliation.
... suite de l'article sur Autre presse


 Commentaires