Bras de fer entre les étudiants de l’Université de Lomé et les forces de l’ordre ce mercredi

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Publié le vendredi 15 janvier 2016 | Togo Online

© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
L`AG du MEET sur le campus de Lomé n`a jamais eu lieu comme prévu
Lomé, le 13 janvier 2016. Alentours du campus de Lomé. Un impressionnant dispositif de gendarmes a systématiquement empêché les étudiants togolais d`aller crier leur ras-le-bol dans les rues adjacentes au campus, après la tenue avortée de leur AG.

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Jet de gaz lacrymogène et de pierre ont été au rendez-vous de l’Assemblée Générale suivie de marche dans l’enceinte de l’Université de Lomé, ce mercredi. Les étudiants répondaient à l’appel du Mouvement pour l’Epanouissement de l’Etudiant Togolais (MEET) à manifester pour réclamer l’amélioration de leur condition d’étude.

Les étudiants évoquent un problème lié aux bus mis à disposition pour assurer leur déplacement de leur domicile vers l’Université et vice versa. Selon Akomabou Komlanvi, Président du MEET, à ce jour, sur le lot de bus mis à disposition, un seul reste en activité, les autres étant en panne depuis l’année dernière. Problème lié aux cités de logement, à la reprogrammation, au retraçage des pistes…

Le 09 décembre dernier, à l’issue d’une Assemblée Générale, le MEET a déposé un procès verbal dans lequel sont consignés tous ces points de revendications, sur la table des autorités universitaires et gouvernementales. Malheureusement, les lignes n’ont pas du tout bougé.

Une nouvelle assemblée générale a été programmée pour le 06 janvier dernier, mais reportée d’une semaine en guise de moratoire pour permettre au gouvernement et aux autorités universitaires de prendre langue avec le MEET. Compte tenu du refus de l’autorité d’aller en négociation avec les étudiants, l’assemblée générale de ce mercredi a été observée, au cours de laquelle, suite à un retard de Kondo Akomabou Komlanvi, qui malheureusement est revenu avec un non lieu, les étudiants ont décidé de manifester leur ras-le-bol, à travers une marche, dit-on pour déloger leurs camarades du campus nord, comme on l’appel communément.

Arrivés au niveau du carrefour de la primature, les manifestants se sont heurtés à une barricade de policiers et gendarmes. Les échauffourées n’ont pas du tout attendu.

Tout a commencé par la colère des étudiants qui ont constaté un blocus qui n’est pas de nature à leur permettre d’avancées conformément à leur projet de déloger leurs camarades du campus nord. Ainsi, ils ont commencé par jeter des pierres. Comme si les policiers et gendarmes s’y attendaient, ils n’ont pas non plus perdre le temps à leur rentrer dedans. Echanges de tirs de gaz lacrymogènes et de jet de pierre ont donc marqué cette assemblée générale qui, selon les responsables du MEET, lancent les bras de fer entre les étudiants et le gouvernement et les autorités universitaires. Les étudiants menacent d’empêcher les examens qui sont programmés pour les prochains jours.

Le MEET considère la présence et le comportement des policiers et gendarmes, à travers les barricades érigées comme une menace. Ce qui a motivé leur décision de tout mettre en œuvre pour les déloger et poursuivre leur chemin vers le but visé. ... suite de l'article sur Autre presse

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