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FTF/Congrès statutaire du 20 janvier: Une batterie de défis avant les hostilités
Publié le samedi 16 janvier 2016  |  Emergence Togo


© aLome.com par Dodo Abalo & Edem Gadegbeku
Le Comité de normalisation du foot togolais détaille son chronogramme officiel 2015-2016
Lomé, le 23 décembre 2015. Siège de la FTF. Le nouveau Comité de normalisation conduit par le ministre Horacio Freitas lève officiellement le voile sur ses objectifs primordiaux.


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La Fédération Togolaise de Football (FTF) empêtrée dans des problèmes de gestion et d’ego surdimensionné de ses dirigeants peine à créer les conditions du développement de la discipline malgré la détermination de certaines bonnes volontés. En ce début d’année, tous les regards sont tournés vers le congrès statutaire sensé débrayer le chemin pour celui électif le 13 février prochain. Mais les choses s’annoncent compliqués plus que les acteurs ne l’imaginent. Tino Adjété (photo), l’un des aspirants de taille au poste de président de la FTF est, selon nombre d’analystes, l’homme de la situation.

Départ mouvementé de Gabriel Améyi


Fin 2014. Nous étions vers l’expiration du mandat de Gabriel Améyi, président sortant de la FTF. Celui-ci, très critiqué, y compris dans son propre camp, veut coûte que coûte une seconde mi-temps. Tino Adjété, l’un de son colistier quitte la barque pour mauvaise gestion de l’instance. L’homme fort de Womé se fragilise, tente de sauver son imagine et régler les comptes. Il met ses stratégies en place non sans difficultés. Les voix s’élèvent et des clans se forment. Avant la fin effective de son mandat, 4 novembre 2014, Gabriel Améyi est contraint de courber l’échine. En rappel, il a passé une semaine dans les locaux de la Direction Centrale de la Police Judiciaire dans une affaire réchauffée opportunément.

Il est à noter que tout au long du mandat du président de Maranatha FC de Fiokpo, ses détracteurs l’ont accusé de détournement (certains vont jusqu’à parler de plus d’un milliard FCFA parti à une destination inconnue). Au paroxysme de la montée d’adrénaline, les émissaires de la FIFA sont venus à Lomé, rencontrer des acteurs et sceller son sort à la Présidence de la République où la signature lui est retirée. Mais l’homme, malgré tout et en complicité avec certaines éminences grises a presque fini son mandat. Paradoxe.

Echec du Comité de normalisation acte I


Dans ce qu’il convient de désigner capharnaüm à la FTF, l’instance mondiale de football reprend la main. En outre, le gouvernement togolais, longtemps resté de marbre, par l’entremise de son Premier ministre d’alors Arthème Ahoomey-Zunu, décide de faire partir l’ancien député RPT de l’instance nationale. En intelligence avec la FIFA, un Comité de normalisation est mis en place. Sa mission, la révision des statuts de la Fédération Togolaise de Football et leur adoption lors d’un congrès statutaire extraordinaire, l’organisation des élections avant 1er décembre 2015 et la gestion des « affaires courantes au nombre desquelles l’organisation du championnat national ». Son président Antoine Folly dès sa nomination jusqu’à sa destitution (sic) est contesté, désavoué. Dans cette ambiance, il n’a pas exécuté son chronogramme.

La suite, a été un échec constaté lors du congrès statutaire du 7 novembre 2015 où la majorité des membres de la FTF ont refusé d’adopter les nouveaux textes devant régir la future vie de l’instance. Et dans un courrier en date du 30 novembre de la même année, le ministre de la Communication, de la Culture, des Sports et de la Formation civique, Guy Madjé Lorenzo, a mis fin au mandat de l’équipe Antoine Folly tout en informant les instances mondiales.

Un héritage compliqué pour le Comité de normalisation acte II
La proposition du gouvernement de « restructurer le secteur du football togolais » est acceptée par la FIFA. Lors de la réunion de son Comité Exécutif du 3 décembre 2015, elle décide « d’établir un nouveau Comité de normalisation pour la Fédération Togolaise de Football (FTF) afin d’assurer l’adoption des statuts et l’organisation d’élection d’ici au 20 février 2016 au plus tard ». Le Comité de normalisation est nommé le 4 décembre 2015.

Horatio Beno Freitas est catapulté à la tête du nouveau Comité de normalisation. Bernard Walla et Folly Bazi-Katari sont par ordre premier et deuxième vice-présidents. Le secrétariat est confié à Yves Bété. Le 14 décembre, ce dernier rend public le calendrier qui fixe le congrès statutaire au 20 janvier 2016 conformément à l’article 20 des statuts de la FTF et l’assemblée élective au 13 février. Le règlement du congrès, les statuts révisés de la FTF, le règlement financier, les codes éthique et électoral et la Convention entre Etat et FTF sont les textes qui seront adoptés. « Le Comité de normalisation a procédé à une nouvelle relecture des Statuts de la Fédération Togolaise de Football élaborés par l’ancien Comité de normalisation, en y intégrant la majorité des amendements proposés par les acteurs pour une meilleure gouvernance du football togolais », informe Yves Bété.

L’Equipe Sportive N°217 du 12 janvier 2016 dans un article consacré au Comité de normalisation acte II parle du « nerf de la guerre ou guerre de nerf autour du chronogramme » et d’ajouter que «Tout porte à croire que désormais, le Comité de normalisation est suspendu aux lèvres des deux entités, à savoir la FIFA et l’Etat pour disposer des fonds indispensables pour la tenue effective de ces deux rendez-vous qui doivent permettre selon la mission qui lui est confiée de sortir le football togolais des sentiers battus ».

Tino Adjété ou une vision claire et précise


Lorsqu’il a été demandé aux candidats de déposer leur dossier au temps de Gabriel Améyi, Jeannot Adjodo a été le premier à annoncer le sien au cours d’une conférence de presse. Dans la foulée, Mamadou Ouattara, Mathieu Mablé et Tino Adjété ont fait savoir leur intention. D’autres noms ont circulé et continuent de circuler. C’est ainsi que l’on parle d’Amouzou Têtê, de Boukpessi Essoyaba, entre autres.
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