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Cabale judiciaire : Qui veut affronter Faure Gnassingbé à la présidentielle ? Tous en prison avant 2015
Publié le jeudi 5 decembre 2013  |  Le triangle des enjeux


© Autre presse par DR
Pascal Bodjona ancien ministre Togolais de l`Administration territorial


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Togo - Convoqué de nouveau au quatrième cabinet des juges d’instructions ce lundi alors que le 4 décembre prochain la chambre d’accusation de la cour d’appel de Lomé doit se prononcer après moult renvois sur l’annulation de la procédure illégale diligentée contre l’ex ministre de l’administration territoriale dans le ténébreux dossier d’escroquerie internationale.
En l’absence des principaux concernés dans ce dossier monté de toutes pièces par les laboratoires d’un pouvoir qui a fait de la justice une serpillère, Pascal Bodjona est devenu le bouc émissaire idéal pour un régime qui se sert d’histoires à dormir debout pour anéantir un réel supposé adversaire politique à l’orée de l’échéance présidentielle fatidique de 2015 où tout est mis en œuvre pour mettre en prison tous les challengers possibles du fils du père. Pour certains l’habit cousu malencontreusement a pour nom les incendies des marchés de Kara et de Lomé, pour les autres le costume est labellisé, affaire d’escroquerie internationale.

Pascal Bodjona vient d’échapper de nouveau à une inculpation fantaisiste et surtout à la prison. Tout était mis en œuvre pour le mettre au chaud jusqu’au holdup de 2015. Le parquet a démontré combien de fois ce dossier est téléguidé au plus haut sommet de l’Etat. Du quatrième cabinet on est allé jusqu’au 9èm substitut pour trouver la personne qui devrait accepter jouer le mauvais rôle dans cette comédie judiciaire de très mauvais goût et qui couvre de honte tout un pays.

Pascal Bodjona, n’a pas manqué de rappeler les règles élémentaires du droit aux faux juges togolais qui ont tronqué leur tunique pour obéir aux désirs d’une clique décidée à se servir d’une institution pilier d’un état de droit pour détruire de paisibles citoyens.

Pour l’ancien Ministre de l’Administration Territoriale, conformément à l’arrêt du 20 juin 2012, seule la Cour d’appel est habilitée à recueillir la déposition d’un Ministre en fonction ce qu’il était au moment des faits.
Il est constant aussi que le Ministre Bodjona avait fait sa déposition comme témoin et sous la foi de serment. Or les textes juridiques sont clairs à cet effet, aucun indice grave et concordant ne pèse sur toute personne qui fait sa déposition sous serment. En réalité dans ce dossier Pascal Bodjona n’a qu’un plus qu’élémentaire du point de vue de la justice encore faut-il qu’elle soit de droit.

La justice aux ordres a vainement tenté de revenir sur cette déposition. Malgré la suspension de séance près d’une heure d’horloge au moins, aucune alchimie n’a été trouvée pour faire de monsieur Bodjona un inculpé à la merci des désidératas de ces ennemis tapis dans l’ombre.
De l’autre côté l’affaire des incendies fait la part belle pour ceux là qui continuent de chercher les poux sur une tête rasée. Presque tout, mieux, tous les potentiels candidats de la présidentielle de 2015 face à l’illégitime violateur des droits humains qui dirige depuis avril 2005 le Togo avec une main de fer, sont déjà inculpés par une justice malheureuse qui sert de béquille à un pouvoir alarmant et agonisant. C’est lamentable n’est ce pas ? Ce n’est ni Gamatho, président de la Cour suprême encore moins le ministre pasteur de la justice qui nous démentiraient. Quel crédit aura cette élection si tout le pays est mis en prison. Tous les leaders de l’opposition radicale sont inculpés dans cette affaire criminelle d’incendie des marchés. Malgré le rapport publié par le Cst, une piste à explorer pour l’équilibre des enquêtes, les acolytes du pouvoir judiciaire n’ont pas fini de faire parler de leur bassesse et de leur indélicatesse. La cabale judiciaire continue. Le prince n’est pas encore satisfait.

La présidentielle de 2015 est très proche. Les ambitions deviennent grandes tout le monde peut battre Faure à cause de la mauvaise gestion du pays qui traduisent par les soubresauts socio politique. On doit créer le boulevard à Faure Gnassingbé car les pistes des fraudes électorales sont presque connues et il faut changer dès à présent de méthode conséquence, Il faut mettre en prison tout, tous ceux qui auront l’ambition de rencontrer Faure en chemin en 2015.

La justice doit être mise à contribution. Des cabales judiciaires youpi l’expression est trouvée il faut alors s’y mettre et trouver des adeptes de contorsion juridique. Ils sont d’ailleurs plein insatiable prêts pour tous les prix pourvu qu’ils soient en vie. En avant les dégâts. La justice togolaise est aux pas de charge. Peu importe les critiques quoi que judicieuses toujours est-il que Faure s’accroche solidement au pouvoir malgré qu’il n’arrive pas à trouver des solutions durables aux problèmes des Togolais et favoriser son épanouissement.

K.Dodzi

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