Le président Faure Gnassingbé est arrivé mardi à Jeddah (Arabie Saoudite), siège de la Banque islamique de développement (BID). Il signera demain de nouvelles conventions de financement avec l’institution qui agit comme un organisme de développement.
En octobre dernier elle avait accordé un prêt de près de 19 millions d’euros pour la réhabilitation de la route Katchamba-Sadori (60km) sur la Nationale 17 et le bitumage du tronçon Katchamba-Nali (30 km).
La BID sert d'intermédiaire financier s’occupant du crédit-bail, des opérations entre banques islamiques, des fonds communs de placement et des assurances. Elle cible les projets d’infrastructure (Fonds d’infrastructure de la BID) concernant notamment les secteurs de l’électricité, de l’approvisionnement en eau, des transports et des télécommunications, ainsi que les projets dans le domaine de l’industrie, de l’agro-industrie, ou dans d’autres domaines, et dont l’importance économique est considérable.
La BID ne prélève pas d’intérêt dans le cadre de ses opérations de financement. La plupart de ses revenus proviennent du crédit-bail, des ventes à tempérament et des opérations de financement du commerce extérieur, sur lesquels un taux de rendement est appliqué, conformément aux principes de la Shari’ah.
La délégation togolaise comprend le ministre de l’Economie, des Finances et de la Planification du développement, Adji Otèh Ayassor, et celui de la Planification, Kossi Assimaïdou.