Depuis le 4 janvier dernier, les activités de transit tournent au ralenti au Port autonome de Lomé (PAL). Et pour cause, l’entrée en vigueur du port du badge de l’Office togolais des recettes (OTR) depuis le 1er janvier 2016 pour tous les acteurs de la chaîne de dédouanement, est à l’origine des manifestations journalières des transitaires non agréés qui disent être visés par cette réforme qui, selon eux, les pousse au chômage.
En Assemblée générale de restitution des démarchés effectuées depuis lors, ces acteurs intervenant dans le dédouanement des marchandises ont reçu le soutien de deux (2) organisations syndicales et d’un mouvement de défense des droits de l’homme. Il s’agit de la Fédération des syndicats des transporteurs (FESYTRAT), de la Fédération des travailleurs de bois et de la construction (FTBC) et du Mouvement Martin Luther King (MMLK).
Selon Emmanuel Agbénou, Secrétaire général de la FESYTRAT et porte-parole de ces trois (3) organisations à la rencontre des transitaires non agréés, cette réforme est « insidieuse » et il importe que les autorités de l’OTR prennent l’initiative de rencontrer dans les plus brefs délais les plus de 8.000 personnes exclues par ce badge (chiffre donné par les syndicats des transitaires non agréés), pour que de solutions « durables » soient trouvées.
Pour rappel, Kodzo Adédzé, le commissaire des douanes et des droits indirects, avait formellement indiqué que l’OTR ne compte revenir en arrière et il appartient aux acteurs qui ont accès à toutes les plateformes de dédouanement de se conformer aux règles en vigueur.