C’est devenu une coutume sous la Ve République : chaque président français se doit de vivre son instant africain. François Hollande se plie à la tradition en organisant vendredi et samedi à Paris son sommet pour la paix et la sécurité en Afrique. Un rendez-vous auquel participe le président du Togo, Faure Gnassingbé.
C’est le thème de la sécurité qui occupera l’essentiel des débats. Avec une réflexion centrale : comment le continent africain doit assurer lui-même sa sécurité, que ce soit lors d’un conflit ou dans les domaines de la piraterie ou du terrorisme.
L’une des idées phares du sommet est la mise en place de forces africaines d’action rapide capables d’intervenir en cas de crise, la France ne jouant plus qu’un rôle de support (logistique, formation). Sur le papier, l’idée est séduisante. Reste à la traduire dans les faits, en assurant notamment un financement pérenne de ces forces.
Mais c’est encore la France qui est en première ligne. Dernier exemple en date : son intervention en Centrafrique plongée dans le chaos.