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TOGO: Coup de tonnerre - La cour d’appel de Lomé vient de confirmer la détention arbitraire de Pascal Bodjona en annulant toute la procédure qui l’a détenu
Publié le vendredi 6 decembre 2013  |  togosite.com


© Autre presse par DR
Pascal Bodjona, l’ex ministre de l’Administration territoriale, de la collectivité locale.


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Ce que nous avons martelé pendant plus d’un an dans le dossier Bodjona, vient enfin de se confirmer de façon éclatante à la face du monde.

Pascal Bodjona a été interpellé et détenu pendant plus de sept mois de façon arbitraire, injuste et illégale à tout point de vue.

C’est la cour d’appel de Lomé qui vient de mettre à nu les pourfendeurs du droit au Togo, en annulant purement et simplement ce vendredi, toute la procédure diligentée contre l’ancien ministre de l’administration territoriale, Pascal Akoussoulèlou Bodjona, et qui l’a mis dans les geôles de la gendarmerie nationale.

Les juges de la cour d’appel viennent ainsi de faire montre d’un courage et d’une lucidité en étalant à la face du monde, tout le caractère arbitraire de la cabale initiée et maladroitement entretenue par le palais de la Marina contre le redoutable homme politique qu’est Pascal Bodjona.

Mais alors que feront ces charlatans du droit, ces magiciens du droit au Togo, ces petits esprits qui se sont mis de façon hasardeuse aux trousses de l’homme de Kouméa ?

Que feront-ils, disons-nous, pour réparer tout le tort qui a été causé à ce serviteur de la République dont la seule faute aura finalement été d’être brillant, intelligent, aimable et aimé de beaucoup de togolais ?

Dans un Etat normal qui respecte les lois de la République, qui se soumet aux règles orthodoxes de la démocratie, de l’Etat droit et du respect d’autrui, l’on penserait d’emblée à un dédommagement pure et simple de Pascal Bodjona.

L’on penserait bien sûr, à une réparation de ce tort qui lui a été causé, de cette humiliation qu’il a été obligé de subir pendant plus d’un an pour une cause perdue d’avance, pour une cause qui n’a aucun fondement ni juridique, ni morale ?

Mais non. Le bon sens et la raison qui distinguent les hommes des animaux ont quitté notre pays. Personne au sommet de l’Etat et dans le clan Gnassingbé ne pense à réparer un tel tort, une telle bévue, un tel arbitraire qui a causé un préjudice moral, politique et même financier à Pascal Bodjona.

Bien au contraire, sentant ce danger se profiler à l’horizon, sentant cette menace d’être littéralement déboutés par la chambre d’accusation de la cour d’appel, ils ont vite fait de trouver un autre détour anticipatif dénué de tout bon sens et de toute décence, pour maintenir l’ancien homme à tout faire de Faure Gnassingbé sous le coup d’une autre inculpation tout aussi absurde.

Curieux n’est-ce pas ? Mais non, qu’aucun togolais ne s’étonne.

Pascal Bodjona a été bel et bien inculpé à nouveau mercredi, dans cette même affaire et pour les mêmes parties par le juge d’instruction, naturellement instruit par le pasteur Kofi Essaw et ses mentors tapis dans l’ombre du palais de la Présidence du Togo.

Oui, les méthodes viles, grossières et inhumaines sont loin de quitter le Togo.

Même l’arrivée de fameux évangéliste n’a rien changé à ces habitudes de premier niveau.

Au contraire, ce faux homme de Dieu appelé Kofi Esaw, originaire de Landa, se présente plutôt comme un activiste chevronné de la légèreté, de l’immoralité et de la bassesse qui sont propres aux hommes du premier niveau dont la gangue n’est pas encore cassée.

Au-delà des beaux discours, des belles intentions, des semblants de diatribes qu’aligne cet homme de main de Faure Gnassingbé, il est, dans sa nature et dans ses actions, une vraie taupe qui abuse dangereusement de la parole de Dieu pour servir le mal.

Rien de surprenant à vrai dire, car St Paul l’avait dit, aux derniers moments, il aura de faux prophètes qui parleront au nom de Dieu mais qui sont fondamentalement au service du diable, du mal tout court.

Le Togo vit cette réalité en live aujourd’hui avec des faux prophètes hissés aux faîtes du pouvoir et avec des dirigeants illusionnistes qui vendent de beaux discours mais qui, dans l’ombre, jouent rôle catalytique particulièrement nuisible et pernicieux vis-à-vis du peuple et d’honnêtes citoyens.

Mais heureusement que la cause de Pascal Bodjona a été au moins entendue par la chambre d’accusation de la cour d’appel de Lomé.

Il dispose désormais d’un précieux témoignage éloquemment fait par un pan de la justice togolaise et qui rend compte de tout le mal que l’on est en train de lui faire dans son propre pays et par ses propres compagnons de lutte politique.

Il lui appartient alors d’en faire l’usage le plus judicieux que cela pourra lui paraître, pour faire laver l’immoral affront que des gens avides du pouvoir, de la gloire et du bien matériel sont en train de lui faire subir.

Certes rien de matériel ne saurait laver un tel affront, mais la justice étant universelle et le monde du 21 ème siècle se globalisant sous nos yeux, il existe déjà des mécanismes internationaux de défense des droits humains qui ont un apport hyper précieux sur la promotion de la démocratie et de l’Etat de droit dans les pays où règnent l’anarchie et le désordre.

Ces instruments pourraient constituer, en dernier ressort, un ultime recours de cet homme brimé si jamais le vilain et indécent projet de l’assommer se poursuivait.

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