Togo: un gendarme molesté par les étudiants

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Publié le samedi 23 janvier 2016 | Afrique actualité

© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Restes des violences témoignant des affrontements entre forces de l`ordre et étudiants sur le campus
Lomé, le 22 janvier 2016. Campus de la capitale togolaise, lendemain d`affrontements à l`UL.

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De nouveaux affrontements ont opposé les étudiants aux forces de l'ordre, alors que leur syndicat appelait à l'arrêt des cours pendant 48 H. Un gendarme a été molesté.

La tension est montée d'un cran jeudi sur le campus universitaire de Lomé. Un véhicule appartenant aux forces de l'ordre a été incendié par les étudiants qui ont molesté le conducteur. Il s'agit d'une nouvelle manifestation après celle du 13 janvier dernier au cours de laquelle, six étudiants avaient été arrêtés.

Tout est parti de l'appel du Mouvement pour l'épanouissement de l'étudiant togolais (MEET) à un rassemblement sur le campus, afin de lancer un mot d'ordre de boycott des cours pendant 48 h à compter de ce jeudi.

"Toute la journée d'aujourd'hui et de vendredi, il n'y aura pas cours. Ceux qui prendront le risque, ils nous verront sur leur route", menaçait déjà Komlan Kondo, le président du mouvement estudiantin.

Il est 10 h ce jeudi quand, certains étudiants avant le rassemblement, vont déloger leurs camarades des amphis. Les forces de l'ordre interviennent pour mettre fin à cette action en les dispersant à coups de gaz lacrymogènes.

Le président des étudiants activement recherché

La réplique n'a pas attendu, car, les étudiants manifestants lancent à leur tour des pierres. Le face à face va durer toute la journée.
A un moment, les forces de l'ordre n'ont plus de gaz lacrymogènes. Des étudiants en profitent pour encercler un groupe de soldats positionnés dans un pick-up.

Le gendarme conducteur de la voiture pick-up est molesté, avant d'être relâché par les étudiants. Ces derniers mettent le feu au véhicule. Plusieurs étudiants ont été arrêtés, d'autres blessés et le président du Meet est activement recherché. ... suite de l'article sur Autre presse

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