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Les paysans de Gboto (Préfecture de Yoto), victimes des bergers peuls/Le MMLK dénonce l’oppression et en appelle à la responsabilité des autorités
Publié le samedi 23 janvier 2016  |  Horizon news




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Des bergers peuls nuisent aux habitants de la préfecture de Gboto. Il s’agit, en fait, d’une affaire de transhumants que dénonce le Mouvement Martin Luther King (MMLK). Lisez ici, en intégralité, le communiqué du MMLK sur cet état de chose.


"Le phénomène des transhumants devient de plus en plus récurrent et rebondit à la fin d’une année comme au début d’une autre où les troupeaux viennent détruire les produits agricoles des paysans mais pourtant les autorités Togolaises n’arrivent pas à prendre des mesures idoines et appropriées pour y mettre fin. Alors que les dégâts matériels causés sont toujours énormes au détriment des paysans, ces derniers continuent d’être victimes des représailles et de menaces de leurs bourreaux.


Pour cause, ces peuls brandissent souvent leurs accointances avec les autorités Togolaises ‘’PHÉNOMÈNE DES GROS BRAS’’ et affirment ouvertement que les troupeaux leur appartiennent. Dans ces circonstances, les autorités politiques, administratives, traditionnelles, judiciaires et sécuritaires locales et préfectorales affectées par le phénomène, sont d’emblée influencées par ces peuls et s’érigent en défenseurs contre les victimes, qui perdent facilement la partie. C’est le cas en particulier du village de Gboto Zévé dans la préfecture de YOTO à 12 km de Tabligbo.

Zone essentiellement agricole considérée comme l’un des greniers vivriers de la préfecture, elle est communément appelée Bêté où il n’y a pas souvent de l’eau. Mais les paysans se débrouillent pour cultiver du maïs pendant la grande saison et du coton pendant la petite saison.


Comme les localités des activités champêtres sont éloignées par rapport aux habitations, les paysans y séjournent pendant une voire deux semaines avant de revenir pour certains besoins urgents et repartir après. A la fin de l’année, ils récoltent et font leurs greniers chacun dans ses parcelles. Ce sont ces périodes que les peuls choisissent pour conduire leurs bœufs à aller détruire et ravager tout sans pitié.

Contre attente, ces peuls malgré leurs actes répréhensibles, intimident et menacent les paysans avec des comportements violents et refusent catégoriquement de les dédommager. Selon nos constats sur le terrain, cette année, les paysans pleurent et implorent le secours des autorités Togolaises parce qu’il n’y a pas eu suffisamment de pluie et les bêtes ont déjà tout détruit annonçant ainsi une terrible famine. Ce phénomène se produit chaque année entre fin décembre et début janvier où les paysans reviennent dans leurs maisons respectives pour fêter à la fin d’année. Malheureusement, ce qui se passe à Gboto dans la préfecture de Yoto , est exactement ce qui se passe à Agbetiko dans le Bas-Mono de même que dans toutes les zones agricoles où ces bergers font la loi. Aussi étrange que cela paraisse, les autorités préfectorales ont comme dénominateur commun , une réaction injuste et populiste envers les victimes .

Face à ces dérives d’une gravité excessive, le MMLK dénonce le mutisme coupable des autorités et appellent à la réparation des torts subis par les paysans.

Se rappelant le bilan triste et meurtrier des affrontements entre les transhumants et les paysans entre fin2014 et début 2015 au Togo, le MMLK exige du gouvernement l’adoption des règles de nature à réglementer les activités des peuls dans les zones essentiellement agricoles".

Le Président ,

Pasteur EDOH K. KOMI
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