Le MEET dénonce un acharnement du ministre Nicoué Broohm

Diplomatie

Publié le samedi 23 janvier 2016 | Togo breaking news

© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
L`AG du MEET sur le campus de Lomé n`a jamais eu lieu comme prévu
Lomé, le 13 janvier 2016. Alentours du campus de Lomé. Un impressionnant dispositif de gendarmes a systématiquement empêché les étudiants togolais d`aller crier leur ras-le-bol dans les rues adjacentes au campus, après la tenue avortée de leur AG.

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Accusé d’avoir été à l’origine des violences qui ont émaillé l’Université de Lomé mercredi et jeudi, le Mouvement pour l’épanouissement de l’étudiant togolais (MEET) dément vendredi et estime n’être de près ou de loin mêlé aux actes violences.

L’organisation accuse le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Octave Nicoué Broohm du dilatoire pour se soustraire au règlement des réels problèmes qui se posent sur le campus.

Le trésorier du MEET, Koffi Zétoudou a déclaré que son organisation n’a jamais prôné la violence. M. Zétoudou a d’ailleurs fermement condamné les actes de violences qui sont survenus sur le campus universitaire de Lomé suite à leur Assemblée Générale, qui était initialement destinée à faire part de leurs revendications.

Le MEET considère que les actes de violences perpétrés sur le campus sont des manœuvres pour saborder la lutte estudiantine.

«Le Meet a organisé l’AG pour les étudiants mais à ma grande surprise, le ministre dit que des gens sont aussi venus d’ailleurs alors qu’il nous dise d’où viennent ces personnes. Nous ne sommes impliqués ni de près ni de loin dans cette affaire. C’est plutôt une manière pour saboter notre lutte et nous la condamnons avec la dernière rigueur », a déclaré Koffi Zétoudou. ... suite de l'article sur Autre presse

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