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Togo- UL/Après les dégâts une bataille médiatique pour se renvoyer les responsabilités
Publié le dimanche 24 janvier 2016  |  Togo top news


© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Les étudiants emmenés par le MEET ont enfin pu tenir leur AG pour brandir leurs maux de l`heure
Lomé, le 20 janvier 2016. Campus universitaire de la capitale du Togo. Les étudiants de la 1ere Université publique du Togo ont enfin pu tenir leur AG, après deux essais improductifs.


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L’université de Lomé a été hier jeudi 21 janvier 2016 théâtre d’une manifestation de revendication du mouvement pour l’épanouissement de l’étudiant togolais Meet, qui a tournée à l’affrontement entre les étudiants et les forces de l’ordre. Après la manifestation la question qui cristallise l’attention c’est à qui la faute des violences. La bataille médiatique est engagée entre les étudiants et les autorités.


Selon le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Octave Nicoué Broohm, les actes de violences constatées mercredi et jeudi sur le campus universitaire de Lomé et a mis en garde le Mouvement pour l’épanouissement de l’étudiant togolais (MEET),

« D’autant que les étudiants ont l’écoute des autorités universitaires et gouvernementales,ils savent qu’il y a une dynamique qui est enclenchée. Nous sommes en discussion avec eux sur tous les points. Nous venons, à Kara comme à Lomé, de tenir un séminaire à leur intention où ils ont posé toutes les questions », a indiqué le ministre.

Pour le Meet en réponse aux déclarations du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Octave Nicoué Broohm le mouvement indique n'avoir jamais prôner la violence.

«Le Meet a toujours organisé des AG pacifiques et c’est l’arrivée des forces de l’ordre qui fait dégénérer les choses. Le Meet a organisé l’AG pour les étudiants mais à ma grande surprise, le ministre dit que des gens sont aussi venus d’ailleurs alors qu’il nous dise d’où viennent ces personnes. Nous ne sommes impliqués ni de près ni de loin dans cette affaire. C’est plutôt une manière pour saboter notre lutte et nous la condamnons avec la dernière rigueur », a-t-il déclaré Koffi Zétoudou, Trésorier général du MEET qui condamné les actes de violences qui sont survenus sur le campus universitaire de Lomé suite à leur Assemblée Générale.





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