Après la manifestation qui a dérapé au campus universitaire de Lomé, les mouvements estudiantines se prononcent.Le REP-CDH qui a condamné la situation n’écarte pas à l’avenir la possibilité, d’introduction une plainte, auprès des autorités judiciaires compétentes, à propos des différents actes de violences infligés à la communauté estudiantine, d’où qu’ils proviennent (forces de l’ordre et organisateurs de manifestations dérapantes). Lire le communiqué.
COMMUNIQUE
Depuis le début du mois de décembre 2015, le Relais Estudiantin pour la Promotion de la Citoyenneté et des Droits de l’Homme (REP-CDH) observe un regain d’activités sur le Campus universitaire de Lomé, en ce qui concerne les manifestations estudiantines. Ces 20 et 21 janvier 2016, le caractère violent de ces manifestations est devenu préoccupant au point que les activités pédagogiques ont été sérieusement perturbées et les autorités universitaires se sont vues obligées de recourir aux forces de l’ordre pour sécuriser les différentes administrations de l’Université de Lomé.
Profondément convaincu, que les acteurs de la communauté universitaires, possèdent en leurs seins, les ressources nécessaires à la restauration de la sérénité sur le campus, le REP-CDH invite par conséquent les autorités universitaires et gouvernementales à œuvrer diligemment :
A la levée de siège de l’Université de Lomé par les forces de l’ordre ;
A l’organisation d’une consultation élargie avec la communauté estudiantine, suivi de restitution médiatique, pour davantage de clarification sur les points de revendications.
A nos camarades, nous recommandons vivement :
La cessation des actes de violence à l’encontre de la communauté estudiantine, du corps enseignant du supérieur, du personnel administratif et technique et de tous les autres usagers du campus universitaire, notamment les revendeuses des espaces de restauration du campus universitaire ;
La fin des actes de vandalisme, des projets de saccage et d’incendie des bâtiments administratifs de l’Université de Lomé.
Toutes fois, à l’avenir, en cas de récidive de ces situations, le REP-CDH n’écarte pas la possibilité, d’introduction une plainte, auprès des autorités judiciaires compétentes, à propos des différents actes de violences infligés à la communauté estudiantine, d’où qu’ils proviennent (forces de l’ordre et organisateurs de manifestations dérapantes).
A la communauté estudiantine, qui a à cœur de protéger nos acquis communs, nous témoignons d’ores et déjà notre gratitude, pour son sens de clairvoyance et de responsabilité qui concourent toujours, au-delà de toutes les difficultés, au retour de la sérénité en de pareilles circonstances.