La ligue des consommateurs du Togo (Lct) a publié vendredi 22 janvier le résumé relatif aux institutions de microfinance et bancaires au Togo, dans lequel elle a relevé les insuffisances constatées dans leur prestation de services. Elle n’a pas manqué de faire des propositions pour y palier.
En effet, Le Togo regorge d’une pléiade d’institutions financières. Mais force est de constater que les difficultés auxquelles sont confrontés les clients de ces institutions financières (les banques et les établissements de micros finances) sont légion.
D’après la Lct, les informations ont été recueillies à l’issue d’une enquête réalisée dans Lomé Commune, dans la préfecture du Golfe et dans certaines institutions à l’intérieur du pays (Notamment à Kpalimé, Atakpamé, Sokodé, Tsévié, Notsé et Aného).
Elle a porté sur les banques et institutions de microfinances en l’occurrence l’Union Togolaise de banque(UTB), Banque Togolaise du commerce et de l’industrie (BTCI),ORABANK, ECOBANK,BANQUE ATLANTIQUE, Banque Internationale pour l’Afrique au Togo (BIA-TOGO) et sur les micros finances suivantes : FUCEC-TOGO, CECA, WAGES et MUDECK.
A l’en croire, l’objectif est de non seulement de permettre la jouissance par les consommateurs de leurs droits mais aussi d’amener les institutions financières à améliorer leurs prestations.
D’entrée les enquêtes ont révélé que les consommateurs ne sont pas satisfaits de la prestation des banques et des microfinances.
En outre elles ont fait observer que les conditions de vie déplorables des togolais ont conduit à la création des coopératives d’épargnes et de crédits communément appelées micros finances. Mais les consommateurs ne sont nullement protégés et les responsables ne sont jamais véritablement sanctionnés. Pour la Lct, ces derniers bénéficient de fait d’un droit à l’incompétence et à l’ignorance. Elle en tient pour preuve les crises de certaines microfinances à savoir l’Idh, Wages, Mudeck et autres.
Fort des résultats de ces enquêtes, la Lct a pour sa part fait des propositions au ministère de l’Économie et des finances ainsi qu’aux institutions financières elles-mêmes (banques et microfinances) pour améliorer les prestations.
S’adressant au ministère de l’Économie et des finances, la Lct l’a convié à éviter son mutisme dans les cas de détournement au sein des institutions financières en appliquant le principe de la rigueur de la loi, de cesser de prendre des frais de timbre fiscal en cas « Dépôt d’espèces dans la banque «d’initier des actions de sensibilisation et d’éducation des consommateurs financiers en collaboration avec les associations de consommateurs et faire appliquer les sanctions qu’encourent les institutions en faillite vis-à-vis des consommateurs (cas d’IDH).... suite de l'article sur Autre presse