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Liberté N° 2117 du 25/1/2016

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TOGO - SENEGAL : Faure Gnassingbé une fois de plus désavoué
Publié le lundi 25 janvier 2016  |  Liberté


© Autre presse par DR
Ouverture du XVe Sommet de la Francophonie à Dakar
Dakar.Samedi 29 novembre 2014.Le sommet de la Francophonie s`est ouverte ce matin au centre International de Conférence de Diamniadio. Le président Macky Sall, en compagnie de Abdou Diouf, a accueilli ses hôtes.


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C’était une promesse faite en février-mars 2012 au cours de la campagne électorale, de réduire son mandat. Le président sénégalais Macky Sall vient (presque) de joindre l’acte à la parole, en faisant tailler un projet de loi à cette fin. La particularité, la modification si adoptée par le peuple au cours d’un référendum, devrait être d’application immédiate. Une initiative qui constitue un cinglant désaveu à son frère et ami togolais et à ses « avocats du diable ».


Contrairement à Faure Gnassingbé qui adore le dilatoire dans tous les domaine, le vaillant Macky Sall propose de réduire la durée du mandat présidentiel au Sénégal,

Macky Sall réduit son mandat en cours

« La durée du mandat du Président de la République est de cinq ans. Cette disposition s’applique au mandat en cours. Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. Cet article ne peut faire l’objet de révision ». Voilà la nouvelle mouture de l’article 27 de la Constitution du Sénégal inscrite dans le projet de loi adopté portant révision de la Loi fondamentale. La substance de ce projet qui se veut de « consolidation de la démocratie » a été rendue publique dimanche soir par la présidence de la République. Le texte comporte 22 articles et ambitionne de « renforcer les acquis démocratiques du pays ».

Le projet statue par ailleurs sur l’âge des postulants à la magistrature suprême. « Tout candidat à la Présidence de la République doit être exclusivement de nationalité sénégalaise, jouir de ses droits civils et politiques, être âgé de 35 ans au moins et de 75 ans le jour du scrutin. Il doit savoir écrire, lire et parler couramment la langue officielle », ainsi est reformulé l’article 28. Le projet devra être soumis à l’appréciation des Sénégalais à travers un référendum envisagé en mai 2016.
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