Togo - Les élèves du Togo manifestent dans les rues de plusieurs villes du Togo depuis lundi dernier pour réclamer les Cours des jours de grève que les enseignants considèrent comme donnés.
Le ministre des enseignements primaire et secondaire et son collègue de l’enseignement technique ont tenu une séance avec la presse pour donner la position du gouvernement face à la grogne.
Le Ministre Florent Manganawoé a appelé les écoliers à la retenue et les parents à assumer leur responsabilité pour que cette crise ne soit pas une réédition de l’épisode de l’année dernière où deux élèves avaient été assassinés dans la ville de Dapaong.Florent Manganawoé prend les enseignants pour responsables de la situation qui prévaut et qui provoque le débrayage dans plusieurs établissements avec les manifestations d’élèves. Le ministre soutien mordicus que les enseignants n’ont aucun droit pour décider de « zapper » les cours prévus en période de leur grève, les jours de grève qui ont été précompté dans leur salaire.
Pendant ce temps, les manifestations d’élèves font déjà des blessés, des casses, et autres de la part des élèves dans les rues. Comme solution, Florent Manganawoé annonce que le gouvernement a décidé de fermer certains établissements. « Nous fermerons les établissement où la tension est vive jusqu’à ce que le calme ne revienne », a avancé le Ministre. Ainsi, les lycées de Vogan, de Bassar, de Tsévié sont fermés jusqu’au retour du calme.
Le ministre rassure les élèves et les appelle à se calmer. « Je convie tout le monde au calme. Des dispositions sont prises pour qu’aucun parmi vous dans l’immédiat ou dans le futur ne soit interrogé sur des cours non dispensés », a-t-il dit.
Sur le point concernant les revendications des enseignants, Florent Manganawoé et Brim Diabacté affirment que la position du gouvernement n’a pas du tout changé et qu’il n’est pas question de dépasser le montant proposé aux enseignants au titre de l’unique prime de motivation à la fonction enseignante. Une sortie qui est loin de résoudre le problème. Les positions sont crispées et les élèves sont loin d’écouter le ministre. Tout compte fait, lundi nous dira ce qu’il en est.