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En partenariat avec les Forces de l’ordre et de sécurité/Les Conducteurs de taxi-motos, vent-debout contre le terrorisme, les braquages et les accidents de la route
Publié le mercredi 27 janvier 2016  |  Telegramme 228


© aLome.com par Parfait
Grand mouvement d`humeur des conducteurs de taxis-motos sur diverses artères de la capitale pour dénoncer le harcèlement de policiers
Lomé, le 12 juin 2015. Des zémidjans remontés contre le paiement de leurs redevances fiscales et surtout contre le harcèlement de leurs clients qui ne portent pas de casques par policiers et gendarmes dans les rues.


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La sécurité nationale ainsi que sous-régionale importe aux autorités togolaises depuis toujours. Cet intérêt pour la sécurité est devenu encore plus grand avec la menace terroriste dont le spectre depuis le 13 janvier dernier s’est rapproché un peu plus de nos frontières depuis le 15 janvier dernier avec l’attentat meurtrier de Splendid Hotel et le café-resto Capuccino, à Ouagadougou au Burkina Faso.


Pour jouer leur partition contre le terrorisme, le braquage, autres actes criminels et les accidents de la route impliquant des éléments de leur corporation, les conducteurs de taxi-moto du Togo ont pris l’initiative d’un atelier national de réflexion qui a eu lieu hier mardi à Lomé. Organisé autour du thème « La partition des conducteurs de taxi-motos dans la sécurité de nos populations », cet atelier était un cadre offert aux délégués syndicaux de ce secteur d’activités, venus des différentes préfectures du Togo de murir la réflexion sur ce qu’ils peuvent faire aux côtés des gouvernants et des forces de l’ordre et de sécurité pour que le souhait d’une statistique « Zéro braquage, zéro agression, zéro accident sur nos routes », se traduit dans les faits.


De part les différentes interventions qui a eu lieu à l’ouverture même de cet atelier, il ressort que la sécurité des populations togolaises ne doit plus être seulement une affaire des corps habillés mais également de tous et particulièrement des conducteurs de taxi-motos.


Pour situer sur l’importance de cette prédisposition affichée par ces conducteurs de taxi-motos, le ministre togolais de la sécurité et de la Protection civile, Yark Damehame, présent à l’ouverture des travaux, a faire comprendre que « le conducteur de taxi-moto, c’est l’usager de la route qu’on retrouve partout même dans les campagnes. Et le rôle que cet usager de la route peut jouer aux côtés des forces de l’ordre est énorme.


Il peut vivre 24 heures sur 24 comme les forces de l’ordre et de sécurité, donc c’est un partenaire qui a beaucoup à donner dans la sécurisation de nos populations ». Il a pour ce faire salué l’initiative des responsables syndicaux des conducteurs de taxi-motos et a exprimé toute sa reconnaissance à leur disponibilité à accompagner les services de son ministère dans la lutte contre tout acte criminel au Togo. Il a enfin encouragé les 300 participants à cet atelier à tout mettre en œuvre pour mieux organiser leur secteur afin qu’il puisse «être un maillon essentiel dans le développement de notre pays ».


Entre autres idées qui suivent leur cours normal au niveau de l’organisation de cet atelier, il y a, à en croire le président du comité, François Komlanvi Agbo, l’identification des conducteurs de taxi-motos, la formation au civisme sur nos routes à travers le programme dénommé « La courtoisie sur nos routes », mais aussi et surtout, la formation pour faire de ces éléments, des membres d’une veille citoyenne capables de filer tout malfaiteur qui pourrait faire partir de la cinquantaine de passagers qu’ils peuvent transporter en une seule journée.


Il est à noter que la rencontre de Lomé, qui se veut nationale, est la 4ème à l’endroit des responsables des syndicats du secteur des Taxi-motos, après des rencontres individuelles et collectives qui ont constitué la première étape de la démarche.
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