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Statut de l’opposition/Apévon dénonce, Fabre veut l’utiliser au mieux pour l’alternance
Publié le mercredi 27 janvier 2016  |  Telegramme 228


© aLome.com par Parfait
Le CAR réitère son opposition catégorique à toute présidentielle en 2015 au Togo sans opérer les réformes prévues dans l`APG de 2006.
Lomé, le 30 mars 2015, au siège du CAR. Les leaders du CAR s`opposent frontalement à toute élection au Togo sans réformes et dénoncent les conclusions de la médiation du président John Mahama Dramani.


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Au terme du Conseil des ministres de Lundi dernier, le gouvernement togolais a fixé les avantages et les obligations du chef de file de l’opposition à partir d’un décret portant modalités d’application de la loi N°2013-015 du 13 juin 2013 portant statut de l’opposition.


Si Jean-Pierre Fabre dont le parti est arrivé en première position lors des législatives de 2013, au niveau de l’opposition, est donc fait à partir de cette loi Chef de file de l’opposition, et entend utiliser cette « fonction au mieux pour des intérêts de la lutte » qu’il mène, à savoir obtenir les réformes, les locales, et l’alternance au pouvoir, c’est un autre son de cloche du côté du CAR (Comité d’Action pour le Renouveau).

Son président, Me Dodji Apévon, intervenant ce jour chez nos confrères de Rfi, sans se prononcer sur la question des avantages et des obligations du Chef de file de l’opposition dénonce la loi même portant Statut de l’opposition.


«Nous avons contesté cette loi parce que la définition n’est pas bonne. Parce que, on ne peut pas nous dire que l’opposant, c’est celui qui, même s’il est au gouvernement, il suffit qu’il aille faire une déclaration au président de l’Assemblée, il devient opposant », affirme Me Apévon, avant d’ajouter, «on ne peut pas accepter cette définition ». Il s’insurge contre le fait qu’une majorité impose à l’opposition une telle définition de l’opposant et de l’opposition.


«Nous savons tous au niveau de l’opposition que cette loi là, elle n’est pas correcte, elle est mauvaise, il faut la reprendre et il faut se battre pour qu’on nous fasse une meilleure loi portant statut de l’opposition. Nous sommes dans un processus de dialogue. Même la loi sur l’opposition doit faire partie d’institution dans ce dialogue là. Une majorité ne peut pas nous imposer une loi de l’opposition, c’est nous qui sommes concernés », a poursuivi le président national du CAR.


Il est à noter que cette dénonciation aussi partagée par nombre de partis de l’opposition togolaise, à l’époque, a été également formulée par l’ANC qui aujourd’hui compte faire usage de cette loi pour dit-on faire acter l’alternance dans le pays. On attend de voir comment Fabre et son parti vont s’y prendre pour arriver à leur fin.


Berna K., Lomé (T228)
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