Douze (12) fonctionnaires de police, dont quatre (4) gendarmes ploient sous le coup de sanctions pour leur implication avérée dans des affaires de corruption et du soutien au trafic illicite du carburant frelaté, un commerce contre lequel le gouvernement se dresse depuis quelques années à travers l’opération «Entonnoir».
L’information a été donnée à la presse ce vendredi par le ministre de la Sécurité et de la protection civile, le colonel Yark Damehame, en présence de son collègue des Infrastructures et des transports, Ninsao Gnofam et de plusieurs hauts gradés de la police et de la gendarmerie.
Au nombre de ces agents, on compte un chargé de commissariat impliqué dans la corruption, et trois (3) officiers de police adjoints qui, au lieu de lutter contre le commerce illicite du carburant, l’encourageaient plutôt.
«Ce qui se fait dans le noir, finit toujours pas se savoir. Ce trafic fait du mal à notre pays, pas seulement sur le plan économique mais aussi sécuritaire. Si nous nous transformons en trafiquants de carburant, nous ne pouvons jamais enrayer ce fléau », a déclaré le ministre avant d’ajouter que «l’Etat ne peut pas payer des gens qui au lieu de faire leur travail, font autre chose. Nous allons agir et nous avons déjà commencé par agir».