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Politique togolaise/Nicolas Lawson: Le pouvoir est en «rébellion ouverte contre le peuple togolais»
Publié le lundi 1 fevrier 2016  |  Telegramme 228


© aLome.com par Parfait
Deuxième jour de campagne à Lomé, ambiance guillerette dans l`ensemble gâchée une pluie en après-midi.
Lomé, quartiers Tokoin & Agoè, le 11 avril 2015. Le 2ème jour de la campagne présidentielle a vu les états-majors d`UNIR et du CAP 2015 organiser meetings, porte-à-porte, et caravanes.


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Le PRR de Nicolas Lawson, continue son travail d’aiguilleur de conscience au sein des Togolais. Dans un nouveau bulletin, le parti fait le tour des derniers développements de l’actualité au pays et donne sa position. D’argument en argument, il aboutit à la conclusion selon laquelle, le pouvoir est en « rébellion ouverte contre le peuple togolais ». Voici le contenu intégral de ce bulletin… intitulé, «Manifeste patriotique à tout le peuple ».

Manifeste patriotique à tout le peuple


En nous mobilisant avant, en 1990 et par la suite, pour mettre un terme à la tyrannie du RPT, nous nous sommes engagés à ne plus reconnaître une autre autorité que celle du peuple et à écarter par tous les moyens ceux qui violent par la force, la fraude et la ruse sa volonté souveraine. Le PRR a surtout choisi d’apporter dans le combat que nous menons le flambeau des principes développés et appliqués par un raisonnement mûr et indépendant des personnes et des partis politiques.


Le pouvoir antisocial actuel, en pleine liquéfaction de pourriture, quels que soient ses jargons et ses masques, outrepasse les pouvoirs acquis par une flagrante fraude et avilit notre peuple en violant ouvertement et systématiquement nos droits et en nous dépouillant de nos ressources au profit d’une minorité d’agioteurs et de fripouilles nationales et étrangères. Tous leurs actes souillent notre justice, abaissent l’Etat et sont contraires aux intérêts communs. Les réprobations du PRR de ces actes populicides, liberticides et humanicides sont largement partagées. C’est une évidence car la masse du peuple est maltraitée, muselée, méprisée, affamée et ruinée par cette minorité en rébellion la plus criminelle contre l’immense majorité de notre peuple.



Le pouvoir en place brave ostensiblement et brutalement les principes moraux et les conventions juridiques et sociales internationales. Il se sert avec outrecuidance des armes et des moyens de l’Etat pour accabler la masse du peuple et la maintenir sous son odieuse domination, dans la souffrance et dans une chétive langueur. Sans pudeur, sans compassion, sans humanité, sans voile et avec la plus infâme complicité de quelques étrangers, il arrive à la prolétarisation et à la clochardisation de notre jeunesse, de nos mères et sœurs revendeuses par ce qu’il nomme le volontariat ou le développement à la base. Quel malheur et quelle tristesse ! Le pouvoir a consacré les injustices en tout genre, la misère la plus épouvantable dans le pays et un néo-esclavagisme du plus révoltant que la construction de quelques infrastructures surévaluées et de piètre qualité ne peut dissimuler.


La mesure des forfaits est portée à un tel comble et à une telle évidence que la longue patience de la majorité de notre peuple est lassée et que sa crédulité n’y tient plus. Alors le décret nommant le Chef de file de l’opposition pour diviser les opposants, nous détourner des vrais problèmes du pays et aggraver le délit politique, économique et social, est voué à l’échec. Par ce nouvel égarement funeste et cet attentat exécrable contre l’unité de la nation, la masse du peuple prend conscience de la névropathie du pouvoir et de sa sclérose.
Le pouvoir a déjà endetté en moins de 11 ans le pays à hauteur de 1.650 milliards de FCFA. Il a détruit toute espérance chez la majorité de nos jeunes. Il a laissé se répandre la débauche, l’immoralité, l’irrespect, la concussion, la prévarication, la prédation, la tromperie et le mensonge dans tout le corps social. Il n’a même pas pu épargner le sport et l’a gangrené en privant nos jeunes de cet expédient. La minorité de fainéants corrompus cumule des postes pour lesquels ils ne sont pas compétents et attribuent les plus juteux à des étrangers aussi incompétents et malveillants qu’eux pour bien écarter les compétiteurs nationaux.


La perversité tyrannique de ce pouvoir l’amène à violer avec impudence la constitution en vigueur. Il est donc en rébellion ouverte contre le peuple togolais. Ainsi, il refuse avec obstination le respect du Titre X de cette constitution les obligeant sans recours à mettre en place le Conseil Economique et Social (CES). N’est-ce pas notoire que seul un despote impénitent et sa valetaille peuvent mépriser à ce point un peuple ? Où donc est-ce que ces étrangers trouvent les faits pour qualifier ce pouvoir de démocratique ? Les dispositions des articles 132, 133, 134, 135 et 136 de la constitution en vigueur obligent tout Président de la République togolaise, le gouvernement, l’Assemblée nationale, le Sénat et toute autre institution publique dans notre pays à contribuer à sa mise en place et à le consulter irrévocablement. En dehors de notre peuple souverain, nul n’a le pouvoir de décréter qu’il y a une bonne gouvernance au Togo sans l’avis du CES. Comment peut-on alors qualifier le pouvoir actuel de démocratique, de social et de républicain s’il viole aussi cyniquement la constitution du pays et méprise avec une telle désinvolture notre peuple ? Nous croyons qu’il faut avoir un cœur vicié et l’imagination infestée pour nous abuser de la sorte.


Nous disons à tous les patriotes que le temps n’est pas à la division et aux querelles futiles sur le décret de nomination du Chef de file de l’opposition. Nous sommes persuadés qu’il appartient au peuple souverain lui-même de remédier le plus tôt que possible à tous les abus funestes du pouvoir en place. Le seul combat qui vaille, ici et maintenant, est celui de mettre un terme aux privations incalculables de notre peuple et à l’abjecte tyrannie du pouvoir, qui violente nos étudiants, impose le silence aux journalistes, met sur la paille les revendeuses, empoisonne notre agriculture, démolit nos systèmes d’éducation et de santé, dégrade notre environnement, nous assujettit aux étrangers et met en danger notre unité nationale. Par la grâce de Dieu, nous avons la conviction que l’intérêt du peuple le déterminera à assurer, par l’ascendant énergique et irrésistible de sa volonté et de sa force irrépressible, le changement que nous attendons. Le pouvoir en place est en faillite totale. Que Dieu nous inspire et nous protège.


Nicolas LAWSON
Président du PRR
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