A côté des deux grandes universités publiques (Lomé et Kara) foisonnent des dizaines d’instituts d’enseignement privé. Si certains sont agréés par l’Etat, d’autres opèrent dans l’illégalité la plus totale avec le risque pour les étudiants de se retrouver avec un diplôme non-reconnu ou d’être contraints d’arrêter en cours d’étude en raison de la faillite de l’établissement.
Pour y voir clair et mettre un peu d’ordre, les premiers états-généraux de l’enseignement privé se dérouleront à Lomé les 4 et 5 février prochains.
L’objectif est de coordonner les dynamiques et d’établir des synergies entre le public et le privé.
Dans ce cadre, le ministère de tutelle réfléchit à la possibilité d’accorder des subventions ou un appui technique à l’enseignement supérieur privé. Rien n’est fait pour le moment, il s’agit de pistes parmi lesquelles des avantages fiscaux pourraient également être octroyés.
55 universités privées reconnues par l’Etat fonctionnent au Togo, mais on ignore le nombre exact d’étudiants qui fréquentent ces établissements.
L’effectif des deux universités publiques est cette année de 60.121 étudiants.