Le sommet de l’Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique auquel participait le président du Togo, Faure Gnassingbé, s’est achevé samedi à Paris.
Les travaux ont porté sur la sécurisation, le partenariat économique et le développement, le changement climatique.
Le communiqué final publié à l’issue des travaux souligne la volonté des pays africains de développer les capacités de réaction aux crises. La France s’est engagée à soutenir les efforts de l’Union africaine pour parvenir à une pleine capacité opérationnelle de la Force africaine en attente et de sa Capacité de déploiement rapide à l’horizon 2015, ainsi que la Capacité africaine de réponse immédiate aux crises (CARIC).
S’agissant de la piraterie maritime, un sujet qui concerne au premier chef le Togo, la France s’est engagée à apporter son soutien à la dynamique lancée par le sommet de Yaoundé sur le Golfe de Guinée, en proposant une expertise en matière d’action de l’Etat en mer, une assistance à la structuration de l’organisation à terre et des projets de formation et d’entraînement.
Sur le plan économique, l’Agence française de développement (AFD) entend être l’instrument privilégié pour promouvoir un développement durable du continent, sur les plans économique, social et environnemental, ainsi que les valeurs de la démocratie et de l’Etat de droit et l’égalité entre les hommes et les femmes.
Le prochain sommet franco-africain se déroulera au Mali.