Le 25 juillet prochain, les Togolais iront aux urnes pour élire les 91 députés devant siéger au parlement. Parmi les formations politiques qui sollicitent les voix des électeurs, il y a le Parti pour la Démocratie et le Renouveau (PDR), fondé par Zarifou Ayéva. Beaucoup s’attendaient à ce que cet opposant opère un come-back sur la scène politique en apportant par exemple son soutien aux candidats de son parti. Mais à 24h de la fin de la campagne électorale, « AZ » n’est apparu nulle part.
Selon les informations, le leader du PDR est frappé en 2011 d’un accident cérébral et vit une longue convalescence chez l’un de ses frères médecin anesthésiste. Comment se porte-t-il ? Comment sa vie est-elle gérée ? A-t-il droit à une équipe médicale spécialisée pour une rééducation rapide et pour une restauration certaine ?
« C’est compliqué. Ce n’est pas tout le monde qui a accès à lui. Il y a beaucoup de restrictions autour de lui et je trouve que les conditions ne sont pas réunies par sa rapide rééducation », nous confie un ami de l’ancien ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères. Il nous revient par ailleurs que certains membres de la famille auraient déjà commencé à gérer son patrimoine comme s’il était déjà décédé.
Né le 22 avril 1942 à Sokodé (Préfecture de Tchaoudjo), Zarifou Ayéva fut successivement directeur financier à la SGGG (1969-1973), chargé de cours à l’Université de Lomé (1975-1977), directeur général adjoint puis directeur général de la Nouvelle Sidérurgie de 1977 à 1982. M. Ayéva a fait sa première entrée dans le gouvernement en 1978 en qualité de ministre du Commerce et des Transports puis de l’Information en 1979. Membre du Parti pour la Démocratie et le Renouveau (PDR) dont il est le président, « AZ » fut candidat à l’élection présidentielle de 1998. En mai 2005, il a été nommé ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères dans le premier gouvernement de Faure Gnassingbé. Affaire à suivre.