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Rendez-vous le 10 février prochain devant la Cour de la CEDEAO: Pascal Bodjona, un prisonnier encombrant !
Publié le vendredi 5 fevrier 2016  |  Togo Online


© aLome.com par Parfait
Le Mouvement des Amis de Bodjona est surpris du retour de ce dernier en prison ce 21 - 08 - 2014.


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L’ancien ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités Locales et bras droit de Faure Gnassingbé, Pascal Akoussoulèlou Bodjona a encore comparu ce 03 février devant la Cour d’Appel de Lomé, dans le cadre de l’affaire dite d’escroquerie internationale. Ce qui a fait rebourser chemin au détenu reconduit à la prison civile de Lomé où il croupit depuis le 21 Août 2014. Les regards sont de nouveau braqués vers la Cour de justice de la CEDEAO qui a inscrit le dossier à son audience du 10 Février prochain.


Encore une désolation pour les proches parents, alliés et amis de la famille Bodjona. La comparution mercredi dernier de Pascal Akoussoulèlou Bodjona devant la Cour d’Appel de Lomé n’a pas pu aboutir à sa relaxation. Les juges de la cour ont sur la forme, jugé de recevable la requête du collège des avocats du détenu relatif à sa libération, mais en la forme, ils ont purement et simplement rejeté la demande. Ainsi, Pascal Bodjona est reconduit dans sa cellule à la prison civile de Lomé.

Loin de faiblir dans leur démarche en matière de droit pour obtenir la libération de son client, le Collège des avocats de Pascal Bodjona ont saisi de nouveau la Cour de Justice de la CEDEAO. Un rendez-vous que d’aucun qualifie de crucial pour ce qui est de la libération ou non de Pascal Bodjona, surtout que déjà le 24 Avril 2014, la cour de justice de la CEDEAO avait indiqué qu’il s’agissait d’une détention arbitraire. Madame Awa Nana Daboya et son équipe avait soutenu que tous les droits du détenu ont été violé. Ce qui les a amenés à ordonner la libération pure et simple de Pascal Bodjona et condamné l’Etat togolais à ses dépens. Aujourd’hui, le dossier retourne devant la Cour de Justice de la CEDEAO le 10 Février prochain et l’on se demande ce qui sera vraiment fait à cette date à Abuja au Nigeria.

Malheureusement, la justice togolaise est restée indifférente face à la décision de la Cour de Justice de la CEDEAO qui reste et demeure une Cour Régionale et à ce titre, ses décisions ne doivent normalement souffrir d’aucune contestation ni résistance.


Outre la Cour de Justice de la CEDEAO, la société civile togolaise et les hommes politiques du rang de l’opposition en ont fait une revendication. Des associations ont été créées pour soutenir la cause de Pascal Bodjona mais hélas, le bout du tunnel est loin d’être atteint.

Pascal Bodjona, un prisonnier encombrant ?

C’est du moins la question que l’on se pose en remémorant le parcourt de Pascal Bodjona dans ce dossier. Au départ témoin sous serment, il sera vite impliqué, accusé et interpellé dans des contorsions floues et absurdes qui n’ont rien à avoir avec les lois en vigueur dans le pays. De détention abusive en détention arbitraire, Pascal Bodjona s’illustre aujourd’hui comme la pièce maitresse de cette affaire claire obscure qui laisse perplexe plus d’un.


La pièce maitresse du dossier d’escroquerie internationale, à en croire les autorités togolaises, était Sow Bertin Agba, le richissime homme d’affaire togolais. Comme acteurs secondaires, les noms de l’ancien ambassadeur GBIKPI Bénissan et de l’ancien PDG de ELF, Loïc LeFloc Prigent ont été cités. Ce qui a d’ailleurs conduit à l’inculpation de Sow Bertin Agba et de Loïc LeFloc Prigent. Très vite, ces acteurs principaux seront relaxés sur la base d’une liberté provisoire et sont jusque-là libre de tout mouvement. Loïc LeFloc Prigent publiera d’ailleurs un livre intitulé « le mouton noir » dans lequel il confie que les autorités togolaises lui auraient proposé de plonger Pascal Bodjona en échange de sa libération.

Pour juste rester sur ces faits têtus dans ce dossier, l’on semble comprendre que le maintien de Pascal Bodjona en prison, malgré les différentes violations de ses droits serait la volonté d’une personne qui le juge d’encombrant et dont l’incarcération et le maintien en prison constituera une solution à sa guise.

Le droit est une science exacte nous apprend-ton. Et c’est ce même droit qui dit que lorsqu’il y a vice de procédure dans le traitement d’une affaire en instruction, elle aboutit à l’annulation pure et simple de l’affaire. C’est le cas dans ce dossier finalement plus lourd que la justice togolaise. Puisque lors de la dernière comparution de Pascal BODJONA devant la Cour suprême du Togo, les juges ont que de « graves erreurs » ont entaché les décisions antérieures qui ont conduit l’ancien ministre en prison. Mais bizarrement, ces magistrats véreux ont refusé de réparer le préjudice que subit le détenu, réparation qui sous tend-forcément sa libération.

D’un autre côté, le droit dit que lorsqu’un détenu passe plus de la moitié de la peine maximale du délit pour lequel il est détenu en prison, on procède purement et simplement à sa libération. C’est aussi le cas dans le dossier d’escroquerie international où la peine maximale fixée par le droit est de trois ans. Tout compte fait, Pascal Bodjona fêtera ses deux ans d’incarcération à la prison civile de Tsévié le 24 avril prochain, soit environ 21 mois de détention à ce jour. Ce qui veut dire que là aussi, si le droit est une science exacte, Pascal Bodjona doit être automatiquement libéré. Ce qui n’est pas aussi le cas.

Ainsi donc, l’on conclut qu’il y a forcement une volonté de maintenir Pascal Akoussoulèlou Bodjona en prison tout simplement parce que, nous osons croire, il est le « prisonnier personnel de quelqu’un », si non au contraire, que la justice démontre par quel autre droit, on peut justifier la détention arbitraire et abusive de cet animal politique très rusé qui ne peut en aucun cas renoncer à sa profession, “la politique”.
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