Ils ont dit Non. Alors que le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon s’était personnellement déplacé à Addis Abeba, au sein de l’Union africaine, pour obtenir leur adhésion, les chefs d’Etats et de gouvernements africains ont dit «Non», sans ambiguïté au déploiement d’une mission africaine de prévention et de protection au Burundi, en proie à une crise politique meurtrière. Ils privilégient, disent-ils, la négociation.
Une décision qui, évidemment, suscite les réactions les plus contradictoires à la fois dans la presse internationale, mais également dans les différents mouvements qui s’affrontent sur place.
Les Nations unies ont certes repris la main sur cette idée d’y envoyer une force de maintien de la paix, mais comment comprendre le choix des dirigeants africains qui préfèrent ne pas intervenir, et n’y aller que si leur homologue Pierre Nkurunziza le leur demande. Bien entendu, les probabilités pour qu’il le fasse sont quasi nulles.... suite de l'article sur RFI
Afrique, Clôture du 26ème sommet de l`UA Publié le: 2/2/2016 |